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IL ETAIT UNE FOIS MARCOUSSIS 5 !

MARCOUSSIS UN DIKTAT

 

La crise ivoirienne découle d'un contentieux qui date d'avant la mort du Président Houphouët et accentué à la mort de ce dernier, entre Chirac et Gbagbo.

En effet, Chirac avait juré de faire payer à Gbagbo tous les malheurs qu'il aurait fait subir à son ami et père spirituel, à la fin de sa vie. Chirac élu Président de la République française est convaincu que le cas Gbagbo, alors dans l'opposition, n'est plus qu'une question de temps. Il conseille alors au Président Bédié l'élimination physique de son adversaire politique. Mais devant le refus de ce dernier, il prit lui-même la direction de l'opération qui échoua lamentablement dans l'accident du couple d'opposants qui sortit miraculeusement sain et sauf du piège mortel. Chirac ne désarme pas ! Lui qui aime Ouattara comme un Chéchia rouge, décide de l'utiliser pour évincer Bédié, le têtu selon ses propres termes, de la tête de l'Etat. Son forfait accompli, il soutint Guéi pour écarter le Chéchia rouge.

Aux élections présidentielles de 2000 en Côte d'Ivoire, Chirac soutient Guéi et ignore superbement Gbagbo, convaincu qu'il n'y a pas d'élections transparentes en Afrique. Erreur de Gaou ! Gbagbo passe avec le peuple et le soutien du PS et du gouvernement Jospin. Chirac en courroux ne reconnaît pas la victoire de Gbagbo. Il n'appelle pas la Côte d'Ivoire comme cela est de coutume, en général après les élections présidentielles. Au contraire, il met en branle ses amitiés pour ne pas dire ses réseaux pour nuire.

Souvenir, souvenir, c'est Gbagbo pour "effacer la honte" de Chirac qui l'appelle pour lui indiquer où se trouve le Gl Guéi. Il le charge alors, de convaincre son poulain de revenir dans la République. Ce qui fut fait ! Guéi et Gbagbo se rencontrent à Yamoussoukro. Malgré les apparences, Chirac continue de vouer une farouche haine à Gbagbo. Ce dernier le lui rend d'ailleurs bien.

Aux élections présidentielles de 2002 en France, Gbagbo soutient et finance la campagne du socialiste Jospin en ignorant à son tour Chirac. Erreur de Gawa ! Ouattara joue au cabri mort et mise sans réserve sur Chirac. Chirac passe avec le peuple et, ironie du sort,le soutien du PS. Chirac prend le geste de Gbagbo pour plus qu'un affront, un casus belli et décide de lui montrer ce dont il est capable comme il l'a fait contre Jospin qui l'avait traité de vieux, usé et fatigué. Il lui met entre les pieds une tentative de coup d'Etat qu'il transforme immédiatement en rébellion armée. Tout ceci aboutit ingénieusement aux accords de Marcoussis qui décident d'une part de récompenser Ouattara, le Chéchia rouge qui a gagné au loto et d'autre part d'officialiser le diktat de Chirac à Gbagbo de qui il n'entend que la capitulation.

Oui Marcoussis fut un diktat ! Gbagbo va-t-il capituler ? Chirac pourra-t-il imposer son Chéchia rouge au peuple souverain de Côte d'Ivoire ? Pour combien de temps, la Résistance ivoirienne, acceptera-t-elle cette colonisation du Nord de leur cher pays par Chirac, par l'intermédiaire des frères Compaoré et Ouattara, esclaves volontaires des temps modernes ?


Pour le Parti Ivoirien du Peuple,

Le président,

 
GNADOU Dano Zady

GNADOU 28.05.2010 0 1680
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