PARIS (Reuters) – Des policiers ont ouvert le feu dimanche sur un automobiliste qui a forcé un barrage de sécurité érigé place de la Concorde, à Paris, pour l’ultime étape du Tour de France, a-t-on appris auprès de la préfecture de police.
Un porte-parole a précisé à Reuters que la préfecture écartait « un acte de terrorisme » et a parlé d' »incident mineur ».
« C’est un simple refus d’obtempérer comme il y en a tous les jours. On sait bien que c’est le Tour de France, mais ce n’est pas un acte de terrorisme », a-t-il dit, confirmant une information de RTL.
Une autre source policière évoquait un conducteur vraisemblablement en état d’ivresse qui aurait voulu se soustraire à un alcootest.
Les policiers étaient en train de mettre en place des barrières de sécurité en début de matinée dans le quartier des Champs-Elysées et de la Concorde lorsque l’homme a refusé de s’arrêter au volant de son véhicule, a-t-on rapporté.
Il a foncé sur des policiers, sans faire de blessé, et a pris la fuite. Des policiers ont alors ouvert le feu, sans dommage.
L’homme était toujours recherché dimanche à la mi-journée.
(Sophie Louet avec Michel Rose) / Photo : REUTERS/Stéphane Mahé