BAYROU François
En France, les cartes sur la table sont une illusion ; les cartes maîtresses sont sous la table. Le tsunami des affaires successives surprend même les plus blasés d’entre nous.
On prétendait que les voyous étaient dans les cités, et qu’on allait les nettoyer au Kärcher ; on découvre que les voyous, les trafiquants, les truands, on les a installés au cœur de l’Etat (très vifs applaudissements).
Qu’entre les chiraquiens et les sarkozystes (je croyais que c’était le même parti !), entre leurs trafiquants personnels, entre leurs porteurs de mallettes personnels, tandis que la France souffrait et espérait… on prenait aux plus pauvres, à l’Afrique, pour donner aux dirigeants corrompus des pays les plus développés.
Tandis que la France souffrait et espérait, cette guerre faisait des morts bien réels. Ces réseaux ne cessent d’enserrer de leurs tentacules les décideurs politiques et industriels.
Affaires Karachi, Djourhi, Tapie, Bourgi, Guérini, Takieddine et compagnie… c’est là qu’il faut en premier lieu passer le Kärcher ! (Très forts applaudissements).