LOUGAH | Kouglizia
Lougah François
François Lougah, de son vrai nom Dago Lougah , est né le 22 juin 1942 à Lakota dans le Centre-Ouest de la Côte-d’Ivoire de Dago Gnahoua, chef de canton. Ses études primaires et secondaires le mènent à Bondoukou puis à Abidjan à Treichville où il fréquente le Collège Ajavon, de 1956 à 1958
En France
C’est l'École française de maçonnerie et de briqueterie de la rue Lambert à Paris qui l’accueille en 1958, alors qu’il a cessé ses études secondaires au niveau de la quatrième à Abidjan. Son passage Rue Lambert à Paris sera sanctionné par l’obtention d’un CAP en bâtiment en 1961.
Le virage Philippe Brunet
Dès 1962, François Lougah rencontre Philippe Brunet, un mécène et promoteur de spectacle français qui influencera le destin du jeune ivoirien. Alors que Lougah avait tenté, sans succès, de se lancer dans une carrière de footballeur à Aubervilliers, il trouvera sa voie dans les sentiers de l’art sous la houlette bienveillante de Philippe Brunet.
Les sillons de l’art
La rencontre officielle de Lougah avec les arts se réalise d’abord, dans le cadre du théâtre, dès 1964. Élève à l’École d’Arts dramatiques et lyriques jusqu’en 1968, il intervient comme acteur dans de nombreuses pièces. Lougah fait aussi des apparitions dans des productions de l’ORTF, des sketchs publicitaires. Il tient même des rôles principaux dans deux productions « Aventure en France », puis dans « Africains de France ». Parallèlement Lougah suit à Paris, des cours de piano et de solfège d’Alain Rozaimbla. Pendant cette période, il rencontre ses compatriotes Jean Baptiste Tiémélé, comédien et poète, Désiré Écaré, cinéaste, Danielle Boni, journaliste, Anne Kacou et Léonard Groguhet, comédiens. De 1965 à 1967, Lougah sera Assistant réalisateur pour le compte de Philippe Brunet.
Le crooner
L’art passionne Lougah, mais la musique, elle, le fascine. Il choisira de s’y adonner jusqu’à sa mort en 1997. Avec la complicité de Joseph Miézan-Bognini et Michel Parayso, Lougah constitue un groupe le « Trio Midiloms ». Après l’éclatement de cette première formation il s’associe à Yves Beugré et Viera Koré pour créer les « Cocoblicos », avant de remporter le deuxième prix de l'émission radiophonique "Le jeu de la chance" de R. Lanzac. Suivra le Grand Prix du Music-Hall en 1968.
Lougah connaît un succès exceptionnel jusque dans les années 90, où avec la montée en force des artistes Zouglou, la vieille garde qu'il incarne alors avec Amédée Pierre, Allah Thérèse, et bien d'autres, voit son succès relativisé.
Les mélomanes ivoiriens l'avaient surnommé le « Papa National ». Il meurt en décembre 1997, en proie à un relatif dénuement matériel.
Discographie
Pécoussa
Nayowi
Toigny ( hit parade africain )
Yoco you mon
Contraste
Kouho-Kouho
Glokali zaza
Bernadette
Moustique il est lÃ
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