PLAN D’URGENCE DE PAIX POUR LA CÔTE D’IVOIRE

Ivorian.Net-23/8/2012

J’ai l’honneur de vous présenter ici le Plan d’Urgence du règlement du conflit ivoirien, s’inspirant du Plan cadre de paix et de développement du Pip du 22 septembre 2004 – Fraternité-Matin N° 11992 du mardi 26 octobre 2004 :

1- La France et la Côte d’Ivoire doivent enfin se réconcilier. La France doit en effet prendre ses responsabilités dans le règlement de la crise ivoirienne en s’impliquant davantage mais de façon impartiale en désarmant et mettant hors d’état de nuire tous les bourreaux du peuple ivoirien. Les cas sierra-léonais avec la Grande Bretagne et libérien avec l’Onu, de règlement de conflit pourraient inspirer la Grande France et les indispensables Ivoiriens.
2- La France et la Côte d’Ivoire, plus qu’un accord de coopération et de défense extérieure, doivent signer un accord de paix, de stabilité et de prospérité, de sécurité et de sureté intérieures contre les dictatures, les excès du pouvoir, les rébellions et toutes sortes de déstabilisation.
3- Un Haut-commissariat, appelons-le comme il conviendra, doit prendre forme, avant, pendant, ou après l’opération de désarment effectif, investi d’utiles pouvoirs, composé d’Ivoiriens éprouvés, non parties prenantes au conflit. Il doit ramener la véritable paix, l’équité, la probité, la liberté, la justice et la démocratie en Côte d’Ivoire. C’est ici que les Ivoiriens pourront sortir de leur chapeau la Cdvr(Commission de dialogue, de vérité et de réconciliation) pour mettre en œuvre ses authentiques propositions.
4- La mise en place d’une Assemblée constituante chargée de mettre à plat tous les différends, concevoir et construire la Côte d’Ivoire du 21ème siècle. Les accords de paix, de stabilité et de prospérité devront très rapidement être entérinés par les légitimes Assemblées Nationales de France et de Côte d’Ivoire.
5- Ce Haut-commissariat doit créer les conditions de vraies élections, justes et transparentes dans un pays apaisée et réconcilié. Il faudra, ensemble, dans le cadre des états généraux de la cohésion sociale, une fois pour toute, régler la question de la nationalité ivoirienne et du foncier rural dans un esprit fraternel, citoyen et républicain.
6- L’élection présidentielle devra être la dernière élection d’un processus accompli, vérifiable à chaque niveau. Toutes les précédentes élections auront servi de rodage, de marqueurs et d’appréciation démocratiques.

7- Toutes ces conditions réunies, les futurs présidents français et ivoiriens devront respecter les résultats irréprochables des urnes et se respecter eux-mêmes. Ils ont le devoir de faire revivre l’amitié franco-ivoirienne. Quels que soient les hommes qui sont ou seront au pouvoir en France comme en Côte d’Ivoire, de même famille politique ou non, il leur faudra préserver les liens d’amitié et de coopération qui unissent ces deux Etats, les renforcer en les améliorant et les réadaptant pour le bonheur des peuples français et ivoirien.

Gnadou Dano Zady

PIP, Pour une Indispensable Paix, maintenant, en Côte d’Ivoire !

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