Pour sa première participation à la Coupe du Monde de
Beach Soccer de la FIFA, la Suisse impressionne les observateurs.
Fière de posséder en son rang un buteur du calibre de
Dejan Stankovic, actuellement meill A l’approche de leur quart de finale face
à la Russie, première du Groupe C, les Helvètes
savent que leur cohésion sera l’un de leurs principaux
atouts. "Nous sommes une véritable
équipe. C’est pour cela que ça fonctionne si bien.
Chacun d’entre nous se sacrifie en permanence pour ses
coéquipiers sur le terrain. Et puis nous avons ce surdoué
de Dejan, qui est capable de marquer quel que soit l’adversaire
en face",explique le capitaine Mo Jaeggy au micro de FIFA.com. "Les
Russes sont costauds physiquement et doués techniquement",
poursuit-t-il. "Mais ils ont aussi beaucoup de qualités
tactiques. Nous les connaissons bien pour les avoir souvent
rencontrés en qualifications et en matches amicaux. Ils nous ont
battus d’un but d’écart récemment alors je
pense que nous nous situons au même niveau." Un goût de revanche La Suisse impose le respect. Ici,
à Dubaï, il n’est pas rare d’entendre de la
bouche des autres joueurs que la Suisse mérite depuis longtemps
sa place dans cette compétition. La bonne communication des
Suisses sur le terrain est certainement facilitée par la
présence de trois frères dans l’effectif :
l’aîné Mo, le cadet Kaspar et le benjamin Valentin
Jaeggy. Trois joueurs qui ont su étendre l’esprit de
fraternité à l’ensemble du groupe. "C’est
la quatrième saison que nous jouons ensemble avec mes
frères", relate le capitaine suisse. "Naturellement, nous nous
connaissons très bien, mais cela est également vrai avec
les autres membres de la sélection. Au final, quand nous sommes
en action, nous ne faisons plus vraiment la différence entre
nous." La dragée haute au Brésil "C’était
mon premier match à Dubaï et cela a été
fantastique", savoure Valentin. "Nous avons fait un super match
malgré notre défaite. La Russie sera très
difficile à battre. Nous allons tout faire pour passer.
C’est une équipe très coriace qui cherche toujours
à récupérer le ballon, à la manière
du Brésil." "A présent, nous
ne pensons qu’au match face à la Russie. Et si gagnons,
nous pourrions bien finir par retrouver le Brésil. La prochaine
fois, nous nous battrons encore jusqu’au bout pour espérer
gagner", annonce l’entraîneur-joueur suisse Angelo
Schirinzi, quelque peu déçu après la courte
défaite des siens face à la Seleção. Source : FIFA
La
Russie également a fait forte impression jusqu’ici
à Dubaï, dominant le Costa Rica et l’Italie dans le
Groupe C. La Suisse et la Russie se sont rencontrées à
deux reprises en qualifications. La saison passée, les Russes
s’étaient imposés de justesse 3:2 en quarts de
finale pour priver les Helvètes d'une participation à
Marseille 2008. En 2007, la même équipe l’avait
emporté sur le score fleuve de 8:2 au premier tour des
qualifications européennes. Les deux escouades ne se sont pas
rencontrées cet été lors des qualifications
européennes pour Dubaï 2009 à Castellón, en
Espagne.
Victime
d’une suspension récoltée au match
précédent, Mo Jaeggy a suivi depuis le banc le dernier
match de poule des siens face au Brésil, tout comme Jung, ce qui
a permis à Valentin d’être titularisé pour la
première fois du tournoi. La Suisse s’est inclinée
de deux buts d’écart lors d’une partie très
disputée. Mais la prestation de Valentin n’est pas
passée inaperçue. A l’issue de la rencontre, le
gardien brésilien Mao a même cherché à venir
serrer la main de Valentin pour le congratuler. "Je tiens à
féliciter mon homologue suisse. Il a vraiment été
bon", a commenté le portier brésilien.