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EN DIRECT. Affaire Bettencourt : Sarkozy auditionné à Bordeaux depuis deux heures

 

Matthieu Pelloli et Marie-Pia Rieublanc | Publié le 22.11.2012, 06h51 | Mise à jour : 11h40

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Bordeaux (Gironde), jeudi. Nicolas Sarkozy est arrivé au Palais de justice de Bordeaux peu avant 9h15 à bord d'une renault Espace.

Bordeaux (Gironde), jeudi. Nicolas Sarkozy est arrivé au Palais de justice de Bordeaux peu avant 9h15 à bord d'une renault Espace. | AFP / JEAN-PIERRE MULLER

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Nicolas Sarkozy a été convoqué ce jeudi matin au Palais de justice de Bordeaux, où il est en train d'être auditionné en vue d'une mise en examen pour abus de faiblesse dans le cadre de l'affaire Bettencourt, l'un des plus gros scandales politico-financiers de la Vème République, qui a éclaté en 2009. L'interrogatoire devrait se terminer en fin de journée, voire vendredi. <btn_noimpr>

Le juge d'instruction Jean-Michel Gentil, chargé de l'enquête, doit interroger l'ancien président sur un éventuel financement illégal de sa campagne électorale en 2007, pour laquelle il est soupçonné d'avoir reçu de l'argent de la part de l'héritière de L'Oréal, quatrième fortune de France. Cet entretien doit également éclaircir un autre pan de l'affaire, à savoir si M. Sarkozy a usé de son pouvoir pour ralentir l' en faisant pression sur l'ex procureur de Nanterre Philippe Courroye, initialement chargé de l'affaire.

Si le juge Gentil obtient assez d'éléments probants à l'issue de l'interrogatoire, Nicolas Sarkozy pourra être mis en examen. Dans le cas contraire, il sera simplement placé sous le statut de témoin assisté, une situation beaucoup moins comprettante.

> Suivez l'audition minute par minute

11h00.
 Une quinzaine de policiers sont postés devant le tribunal depuis ce matin.



Crédit photo : AFP / JEAN-PIERRE MULLER

10h55.
 Le palais de justice cerné par les journalistes.



Crédit photo : Aymeric Parthonnaud, étudiant en journalisme à Bordeaux

RETRO.
 «Les comptes de la campagne de 2007 sont tellement exacts que personne n'y a retrouvé à redire», déclare Nicolas Sarkozy sur I-Télé le 3 avril 2012.



10h00.
 Les journalistes n'ont pas le droit d'accéder aux couloirs du tribunal.

9h20. Nicolas Sarkozy évite tous les journalistes. 
Il a réussi à esquiver les photographes et les journalistes qui s'étaient postés devant les différentes entrées du tribunal en passant par l'Ecole nationale de la magistrature.

9h12.
 L'ancien président arrive au Palais de justice. Il s'est rendu au tribunal en voiture, à bord d'une Renault Espace. Mais c'est en avion privé qu'il est arrivé à Bordeaux, à l'aéroport de Bordeaux-Mérignac.




8h50. Un leurre pour tromper les journalistes.
 Une voiture aux vitres teintées s'arrête devant le tribunal, laissant penser aux correspondants sur place qu'il s'agit de celle de Nicolas Sarkozy. Une manière de faire diversion en attendant l'arrivée effective de l'ancien président.

8h41. Renforts policiers autour du Palais de justice de Bordeaux. Une dizaine de policiers se sont postés devant le tribunal à l'approche de l'arrivée de l'ancien président. Des barrières ont été disposées autour de l'entrée, où attendent plus d'une trentaine de journalistes.

8h20. Jean-François Copé a eu Nicolas Sarkozy au téléphone. «Je ne vais pas vous dire ce que Nicolas Sarkozy m'a dit au téléphone ... Oui il m'a félicité bien sûr!», a déclaré sur Europe 1 le nouveau président contesté de l'UMP.

7h50. Claude Guéant «exclut tout à fait (l') hypothèse» selon laquelle Nicolas Sarkozy aurait financé illégalement sa campagne. L'ancien ministre de l'Intérieur, invité de RTL, a également balayé tous soupçons sur une éventuelle pression sur la justice : «Ce n'est pas surprenant qu'un chef d'Etat, dont chacun sait qu'il est actif, voit un certain nombre de responsables, y compris judiciaires, pour parler de la justice, de son fonctionnement». 

LeParisien.fr

22.11.2012
 
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