LIBYE - Un camion transportant des immigrés tchadiens expulsés par les autorités libyennes se dirige vers la frontière du Tchad . Un autre convoi de dix véhicules contenant 1.500 immigrants clandestins nigériens, a été affrété par la Libye. Débarqués à Agadez, au nord du @#!*% après une semaine de route, ces derniers livrent des témoignages "horrifiants".
Ils seraient entre 150 et 200 ressortissants tchadiens entassés dans un camion, dans des conditions inhumaines. Les immigrés nigériens affirment avoir été "tenaillés par la faim et la soif", ajoutant que deux sont morts durant le trajet. Aucun d'entre-eux n'a pu récupérer ses affaires sur place en Libye, ils sont partis "les mains vides".
A l'exemple des autorités nigériennes, le Tchad devrait appeler ses ressortissants à éviter le territoire libyen en raison de l'insécurité et d'une haine grandissante ; En effet, les tchadiens sont accusés d'avoir soutenus Kadhafi en servant notamment dans le mercenariat au moment de la révolution, une sorte de vengeance sévit actuellement. Les organisations humanitaires dénombrent plus de 5.000 tchadiens enfermés illégalement dans les prisons libyennes depuis la chute de Kadhafi.
La "tchadophobie" s'est accentuée ces derniers jours avec l'attaque d'un consulat tchadien en Libye dans la nuit de dimanche à lundi, l'assassinat d'un ressortissant tchadien, l'inscription de graffitis anti-tchadiens sur les murs et l'arrestation de militaires tchadiens aux frontières.
Ils seraient entre 150 et 200 ressortissants tchadiens entassés dans un camion, dans des conditions inhumaines. Les immigrés nigériens affirment avoir été "tenaillés par la faim et la soif", ajoutant que deux sont morts durant le trajet. Aucun d'entre-eux n'a pu récupérer ses affaires sur place en Libye, ils sont partis "les mains vides".
A l'exemple des autorités nigériennes, le Tchad devrait appeler ses ressortissants à éviter le territoire libyen en raison de l'insécurité et d'une haine grandissante ; En effet, les tchadiens sont accusés d'avoir soutenus Kadhafi en servant notamment dans le mercenariat au moment de la révolution, une sorte de vengeance sévit actuellement. Les organisations humanitaires dénombrent plus de 5.000 tchadiens enfermés illégalement dans les prisons libyennes depuis la chute de Kadhafi.
La "tchadophobie" s'est accentuée ces derniers jours avec l'attaque d'un consulat tchadien en Libye dans la nuit de dimanche à lundi, l'assassinat d'un ressortissant tchadien, l'inscription de graffitis anti-tchadiens sur les murs et l'arrestation de militaires tchadiens aux frontières.