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Afrique du Sud : cinq paires de jumeaux dans une équipe de rugby

Les jumeaux de l'équipe des Oostelike Eagles, à Pretoria (Afrique du Sud).

Crédit : AFP / Alexander Joe
Les jumeaux de l'équipe des Oostelike Eagles, à Pretoria (Afrique du Sud).

Cinq paires de jumeaux appartiennent à la même équipe de rugby junior, en Afrique du Sud. L'entraîneur lui-même n'arrive pas à en distinguer certains.

Une nouvelle technique pour dérouter les adversaires ?  Une équipe sud-africaine de rugby amateur junior aligne cinq paires de jumeaux sur le terrain, dont   deux paires de frères à la ressemblance confondante. L'équipe de 7-9 ans des Oostelike Eagles, en Afrique du Sud, a démarré en janvier. Ce n'est qu'après un certain temps que ses responsables ont réalisé le nombre de jumeaux inscrits : deux paires de vrais jumeaux, deux paires de faux jumeaux et un cinquième binôme composé du petit François Viljoen et sa soeur Zancha, membre à part entière de l'équipe qu'elle ravitaille en eau ou encourage en galopant avec les autres ou en criant des ordres sur le terrain. 

Une nouvelle technique pour dérouter les adversaires ? Une équipe sud-africaine de rugby amateur junior aligne cinq paires de jumeaux sur le terrain, dont deux paires de frères à la ressemblance confondante.


L'équipe de 7-9 ans des Oostelike Eagles, en Afrique du Sud, a démarré en janvier. Ce n'est qu'après un certain temps que ses responsables ont réalisé le nombre de jumeaux inscrits : deux paires de vrais jumeaux, deux paires de faux jumeaux et un cinquième binôme composé du petit François Viljoen et sa soeur Zancha, membre à part entière de l'équipe qu'elle ravitaille en eau ou encourage en galopant avec les autres ou en criant des ordres sur le terrain.

"L'entraîneur nous appelle Twins" (jumeaux en anglais), explique Lwandile Thabethe. "Parce qu'on est des jumeaux", enchaîne Wandile, copie conforme de son frère. "Il se trompe quand il essaye de nous distinguer", reprend le premier.

"C'est très difficile avec les vrais jumeaux, on n'arrive pas à les distinguer", confie l'entraîneur Neels Goossen. "Il y a ceux que j'appelle les Twins car je ne connais pas leurs noms. Je ne peux pas les distinguer. Et les autres que j'appelle par leur nom de famille, les 'Minny'. Quand je crie 'Minny' les deux sursautent et quand je hurle 'Twins', les deux sursautent", raconte-t-il.

à chaque fois, ils nous marquent les deux à la culotte en pensant que c'est la même personne.Lwandile Thabethe


Pour leurs petits camarades de jeu, ce n'est pas moins compliqué. "Ils se disent 'peut-être que lui c'est Willem et lui Ruaan'. Mais c'est l'inverse car c'est moi Willem et lui c'est Ruaan", s'amuse un jumeau. 

Quant aux adversaires, "à chaque fois, ils nous marquent les deux à la culotte en pensant que c'est la même personne", rit Lwandile, même si ce n'est pas l'arme fatale : "Le dernier match n'a pas marché, on a perdu", se lamente-t-il.

31.08.2013
 
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