Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a vivement critiqué mardi les émetteurs de cartes bancaires américains Visa et MasterCard et la société de paiements par internet PayPal pour avoir bloqué les virements vers son site, dans un communiqué rédigé depuis sa prison.
Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a vivement critiqué mardi les émetteurs de cartes bancaires américains Visa et MasterCard et la société de paiements par internet PayPal pour avoir bloqué les virements vers son site, dans un communiqué rédigé depuis sa prison.
Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a vivement critiqué mardi les émetteurs de cartes bancaires américains Visa et MasterCard et la société de paiements par internet PayPal pour avoir bloqué les virements vers son site, dans un communiqué rédigé depuis sa prison.
"Nous savons désormais que Visa, Mastercard et PayPal sont des instruments de la politique étrangère américaine. C'est quelque chose que nous ignorions jusqu'à maintenant", a-t-il déclaré dans ce communiqué dicté à sa mère, Christine Assange, à l'attention de la télévision australienne Channel 7.
"J'appelle le monde à protéger mon travail et mes proches de ces actes illégaux et immoraux", a ajouté M. Assange, qui est de nationalité australienne.
"Mes convictions ne faiblissent pas. Je reste fidèle aux idéaux que j'ai exprimés", a-t-il dit. "Les circonstances actuelles ne les entament pas. Au contraire, elles ont accru ma détermination" et la conviction que ces idéaux sont "vrais et corrects", précise-t-il.
Julian Assange, 39 ans, est actuellement en détention provisoire depuis une semaine à Londres, dans l'attente d'un jugement sur son extradition en Suède, qui le réclame à la suite d'accusations d'agressions sexuelles envers deux jeunes femmes.
Il a transmis ce communiqué à sa mère, qui s'était rendue à Londres. Selon Channel 7, elle n'a pas pu voir son fils en tête à tête et n'a pu lui parler qu'au téléphone pour 10 minutes. Il lui a dit être détenu à l'isolement.
Un tribunal londonien est appelé à se prononcer ce mardi sur la demande de remise en liberté conditionnelle de Julian Assange.
Il y a une semaine, Visa et MasterCard avaient tous deux annoncé suspendre les transferts de fonds vers le site internet WikiLeaks. Visa disait attendre des "éléments supplémentaires" pour savoir si l'activité du site était conforme à ses "règles de fonctionnement", tandis que MasterCard qualifiait cette activité d'"illégale".
PayPal a pour sa part réactivé le compte du site WikiLeaks, débloquant notamment les fonds disponibles, mais elle a prévenu qu'elle lui imposerait encore certaines restrictions et n'accepterait plus de nouveaux versements jusqu'à nouvel ordre.
Les sites de PayPal, Visa et Mastercard ont été victimes d'attaques informatiques de la part de partisans de WikiLeaks.
Depuis le 28 novembre, des journaux associés à WikiLeaks publient des câbles diplomatiques américains confidentiels, suscitant l'embarras ou l'indignation de certains gouvernements.