Pour le constructeur britannique, la réduction des émissions de CO2 constitue une exigence nouvelle, mais aussi impérative qu'urgente. Pour autant, la firme anglaise ne sombre pas dans la morosité. Sculpté et désirable, avec sa robe valorisante, le Range Rover Evoque, dont les formes calquées sur le LRX ont été dévoilées en début d'année, constitue la pierre angulaire de cette nouvelle stratégie. Long de 4,35m, ce SUV dynamique aux lignes biseautés renonce surtout à la transmission intégrale de série, naguère marque de fabrique de Land Rover, pour se contenter d'une simple traction en version d'appel. Simple opportunisme ou revirement philosophique ? Dynamisme et sobriété Bâti sur la plate-forme réussie du SUV compact Ford Kuga, autrement dit celle du grand frère Freelander, le nouveau venu dissimule habilement son gabarit contenu grâce à une physionomie bestiale et une livrée très démonstrative. Positionné de manière plutôt élitiste, avec une entrée de gamme attendue aux alentours de 35.000 euros, l'engin se dote en contrepartie de motorisations efficaces. Il accueillera en effet le nouveau 2.0 Ecoboost de 240 ch issu de la Mondeo, ainsi que les 2.2 HDI conçus avec PSA dans leur variante 150 et 190 ch. Bien aidé par son système Stop-Start, l'Evoque parviendrait ainsi à cantonner son appétit à 4 l/100 km dans sa déclinaison traction de 150 chevaux, limitant ses émissions à un très raisonnable 130 g/km. Si les puristes opteront pour les versions 4X4 plus dispendieuses, les citadins en quête de baroudeur urbain salueront certainement l'évolution du spécialiste britannique. Source : Yahoo