La défense surveille de près la santé de 89 militaires belges et 20 soldats envoyés au Bénin suite au décès brutal jeudi d'un militaire de 48 ans à bord du navire Godetia. Un rapatriement s'organise doucement.

Le navire Godetia se trouvait au large des côtes du Bénin jeudi, quand un des militaires présent à bord décède brusquement. Cet homme de 48 ans s'était senti mal la veille, il avait consulté un médecin. "Son état s'était d'abord amélioré jeudi mais dans l'après-midi, il s'est rapidement dégradé" dit Ingrid Baeck, porte-parole de l'armée belge. Le militaire semblait pourtant en bonne santé. Il remplissait toutes les conditions médicales pour partir en mission.

Les causes de ce brusque décès ne sont pas encore connues et la piste d'une infection à bord n'est pour l'instant pas écartée. "La santé des militaires à bord du navire est étroitement surveillée afin de vérifier qu'il n'y ait pas d'infection présente. Mais pour nous, c'est une mesure assez courante", ajoute la Défense, en précisant toutefois qu'il est tout à fait inhabituel qu'un militaire décède en mission.

La Défense attend une autopsie pour connaître les causes exactes du décès, mais pour cela, il faut que le corps soit rapatrié en Belgique. "Le chargé d'affaires belge à Accra (au Ghana) tente d'organiser ce rapatriement, mais il n'est pas simple de connaître le type de transport et la date du transfert du corps vers la Belgique. Il y a pas mal de formalités administratives à remplir et le week-end de Pâques ne facilite pas les choses." Mais le rapatriement ne serait plus qu'une question de jours précise la porte-parole de l'armée belge. Si le transfert ne s'organise pas, l'autopsie pourrait être réalisée au Ghana.

Le navire Godetia devrait rentrer dans le port belge de Zeebrugge aux environs du 5 mai.