L’heure de vérité !

Chers compatriotes, le temps est venu de faire face. A la lumière de ce que vit notre pays, il n’est plus question de se taire. Nous n’allons pas prendre les armes comme Ouattara Dramane et Soro Guillaume. Nous aimons trop notre pays pour agir comme ils le font. Le seul pays que nous avons au monde est la Côte d’Ivoire.

C’est pourquoi, où que vous soyez, réveillez-vous !

Allez-y, militer dans le parti politique de votre choix pour exiger la vérité sur le drame que nous vivons. Si, on ne se lève pas tous pour exiger justice et réparation à nos bourreaux qui sont aujourd’hui au pouvoir, qui d’autre le ferait à notre place.

De toutes les façons, nous connaissons leur fonctionnement. Hier, ce sont des grades, des postes ministériels, qu’ils exigeaient pour déposer les armes et aller aux élections. Tout le monde connait les résultats. Ils ont eu, et les postes, et les armes, et la Cedeao, et la France, et l’Onu pour nous servir une soupe de pleurs et de sang.

Exigeons aujourd’hui la libération de tous les prisonniers politiques, le désarmement des rebelles et des dozos, afin que les élections qu'Ouattara Dramane veut organiser soient dignes de ce nom.

Nous avons toujours eu des doutes sur la capacité de cet homme à diriger la Côte d’Ivoire. Ce n’est pour cause de nationalité, mais parce qu’il n’a pas de cœur. C’est un monstre froid, un destructeur assermenté. Un pays ne se dirige pas par des règlements de compte. Quand on n’est pas capable de considérer les autres comme des êtres humains ayant aussi des droits, on ne se mêle pas des affaires publiques.

Levons-nous !

Prenons la parole pour que Dramane Ouattara nous entende. Il s’est érigé en Président, son devoir est donc de protéger tous les Ivoiriens d’où qu’ils soient. C’est à cela qu’il doit se consacrer et non passer son temps à traquer des gens qui ont tout perdu. Les Ivoiriens n’ont plu rien. Si Ouattara Alassane Dramane n’est pas capable de protéger les Ivoiriens, soyons clairs avec lui.

Il doit se retirer !

Il y a suffisamment de fils de ce pays capables de le diriger. Seulement, nous ne voulons pas que la Côte d’Ivoire soit dirigée dans le sang. C’est une nation sacrée pour ceux qui ne le sauraient pas encore.

Nous disons aussi aux Ivoiriens que ce n’est plus le moment de compter les valises de billets que le Président Gbagbo Laurent aurait donné à Chirac ou à Sarkozy. Quand le professeur Koulibaly Mamadou a quitté Marcoussis au début de la crise en claquant la porte, nous l’avions applaudi à nous rompre les mains. Alors, si c’est aujourd’hui qu’il nous apprend que des valises de billets d’argent ont circulé d’Abidjan à Paris, c’est à désespérer des politiques.

Il faut que les leaders politiques ivoiriens prennent en compte les besoins basiques des Ivoiriens.

C’est à dire : aller et venir sans se faire tuer, pouvoir décliner son nom sans se faire décapiter, ne pas se faire renvoyer de son travail parce qu’on se nomme Digbeu ou Bakary. Voici les tâches non exhaustives d’un homme politique. Pour la survie de notre patrie agonisante, nous avons besoin d’hommes et de femmes capables de dépassement de soi. Des hommes et des femmes qui mettent en avant l’intérêt supérieur de la Nation ivoirienne.

Le travail est redoutable, mais pas impossible.

Djélé Kha Djé !

Gbogbodjakolais