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Amadé réclame ses complices, les Africains récusent la CPI
Côte d'Ivoire, Afrique et justice
Amadé réclame ses complices, les Africains récusent la CPI
Publié le
28 mai 2013
, par
César DJEDJE MEL
, source
Linfodrome
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Bonjour amis lecteurs, soyez les bienvenus sur linfodrome.com pour la revue de presse nationale. Ce mardi 28 mai 2013, nous aurons comme sujets les affaires de la CPI, la vie dans les partis politiques et la situation des prisonniers. Bonne lecture à tous !

Les affaires de la CPI

Ce matin, les journaux ont relayé une information disponible sur le site de la Cour Pénale Internationale (CPI). Il s’agit d’un appel à candidature au poste d’interprètes en langues vernaculaires ivoiriennes. L’Expression titre donc : « A quelques jours du verdict de Gbagbo, la CPI cherche des interprètes en langues locales ». Les langues concernées sont le bété, le baoulé, le dioula et le moré. Ce recrutement qui est lancé pour la seconde fois, alors que l’appel initial prenait fin le 31 décembre 2012, cache quelque chose, pense le journal. Selon lui, cette situation présage d’un ajournement du verdict de l’audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo. Ce qui permettra au procureur de la CPI de peaufiner le travail que la cour trouverait incomplet, donc un retour de Fatou Bensouda en Côte d’Ivoire pour complément d’enquêtes. En tout état de cause, Le Temps présente les trois scénarios possibles quant au verdict attendu de l’audience. C’est que, soit les charges sont confirmées pour l‘ouverture d’un procès, soit elles sont infirmées pour la relaxe de Gbagbo ou alors avant de se prononcer, la Cour demande des éléments de preuves supplémentaires. Mais l’attitude de la Cour n’est pas appréciée par les chefs d’États africains. Ils l’ont fait savoir lors du cinquantenaire de l’Union Africaine en Éthiopie. « L’Union Africaine se révolte contre la CPI », titre Notre Voie. Selon le président en exercice de cette organisation, le premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn, la CPI mène une justice raciale. « L’objectif de la CPI était d’éviter toute sorte d’impunité, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale ». Précisément, concernant la poursuite contre le Président et le vice-président kenyans, il dira : « les dirigeants africains ne comprennent pas les poursuites contre ces présidents. Je pense donc que la CPI doit bien voir qu’elle ne devrait pas pourchasser des Africains ». Ces dirigeants ont affirmé qu’ils demanderont que le procès de ces deux autorités soit ramené devant les juridictions kényanes. Alors Nord-Sud Quotidien écrit : les chefs d’État sont-ils les avocats des tueurs ?

Ça chauffe dans les partis politiques

Ce n’est pas la grande sérénité dans les partis politiques en ce moment, surtout ceux au pouvoir. Au RDR, Le Patriote affirme que « des têtes vont tomber » parce que de plus en plus la base grogne.  Le parti prépare donc sa mue et veut du sang neuf pour la bataille de 2015. Ainsi, le président de l’Association des Anciens du RJR (2A RJR), Odjé Tiacoré a souhaité une restructuration en profondeur du parti au pouvoir. Certains ont décidé de quitter ce parti. C’est le cas de Dr Ahua Junior. Comme raison, il affirme que « le tribalisme rampant et les proportions inquiétantes qu’a atteint le rattrapage du RDR sont une réalité en Côte d’Ivoire ». Il a même avoué « ne plus reconnaître le Ouattara que j’ai appelé à voter » car « après deux ans et demi de gestion, le bilan partiel de Ouattara est nettement négatif et le pays n’est pas bien gouverné. » Au PDCI aussi, on entend des bruits  de casseroles. Le Mandat parle d’un clash entre le président Henri Konan Bédié et son secrétaire général Djédjé Mady. Le problème vient du fait que le dernier cité voudrait devenir le successeur du premier lors du prochain congrès, étant donné que Bédié est frappé par la loi sur la limite d’âge. Cependant, les deux hommes se sont rencontrés hier, et « Bédié a mis de l’ordre au PDCI», rapporte Le Nouveau Réveil. Si rien n’a filtré de leur entretien, des indiscrétions avancent que le président a confirmé son secrétaire général au poste de responsable d’organisation du prochain congrès du parti et a reparti les tâches de chacun.

Situation des prisonniers

« 10 jours après son arrestation, de graves révélations sur Amadé Ouérémi » lit-on à la Une de Soir Info. Une information qu’il tient de Jeune Afrique fait savoir que  le chef milicien n’est pas content d’être le seul à avoir été a pris. Il accuse des membres du pouvoir. « Pourquoi suis-je le seul accusé des crimes alors que alors que j’a combattu aux côtés des pro-Ouattara ? Ils veulent manger sans moi ». Quant à Blé Goudé, la justice a rallongé sa détention. « Détention au secret de Blé Goudé, le régime durcit les conditions »,  est le titre de Le Temps pour en parler. En effet, la doyenne des juges d’instruction, Cissé Makouéni, « a prolongé d’une période de quatre mois supplémentaires la détention provisoire, illégale, arbitraire et au secret de notre frère Charles Blé Goudé, otage de M. Ouattara », lit-on. C’est pourquoi Le Nouveau Courrier dit que la justice officialise la séquestration de Blé Goudé. Puisque depuis cinq mois qu’il a été extradé du Ghana et détenu, les parents et avocats du président du COJEP n’ont pas d’informations sur ses conditions de détention. D’autres prisonniers, quant à eux, ont été « cuisinés » à la Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan, nous dit L’inter. Accusés de tenter de s’évader de la prison d’Adzopé où ils étaient en détention, 171 prisonniers ont été conduits à la MACA où ils ont subi un interrogatoire musclé qui a permis de savoir la raison de la tentative d’évasion. 

Par
César DJEDJE MEL
KHADHORMEDIA 28.05.2013 0 2762
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