Ceux là ont un toit, leurs maisons n’ont pas été pillées, leurs filles et leurs femmes n’ont pas été violés ou violentées. Leurs plantations ne sont pas occupées par les gogos, les zozos et leurs frères dozos. Ils ont au moins un travail dans un pays où le chômage des jeunes est devenu une religion.
Dans cette guerre les FRCI et leurs frères dozos, étaient enivrés par un sentiment de puissance. La Kalachnikov pour les uns, le fusil de chasse et l’arme blanche pour les autres. Dans cette position l’homme le plus minable du village ou du quartier devient Rambo. L’arme donne une supériorité et une invulnérabilité sans nom à celui qui la détient dans un pays hébété et tétanisé par la violence.
Une récente révélation de Monseigneur Jean Salomon Lezoutié, évêque du diocèse de Yopougon, nous fait savoir que l’église catholique de Songon-Agban, a été profané par des soldats FRCI, qui après avoir déversé les hosties par terre ont déféqué dans la coupole du tabernacle de l’église. Une église des assemblée de Dieu fut détruite à Cocody dans l’indifférence du gouvernement. Comment réagiraient les musulmans ivoiriens si une de leur mosquée devenait du jour au lendemain un lieu de dépôt des matières fécales de soldats chrétiens ivoiriens se réclamant du pouvoir ?
Sommes nous dans une guerre de religion ? Ou veut-on faire de la Côte d’Ivoire un pays islamique ? Nous faisons ici le pari qu’on ne retrouvera jamais les auteurs de cette forfaiture. Mais mieux on trouvera des gens joufflus et bien rassasiés pour dire que c’est de l’affabulation. Tout cela est indigne de la Côte d’Ivoire.
En effet cela n’arrive pas qu’aux autres. De la guerre du Biafra, avec ses milliers d’affamés, aux destructions du Cambodge par les Khmer rouges du Kampuchéa, en passant par la crise sierra léonaise avec ses milliers d’amputés, pour arriver au génocide à la machette des Tutsis du Rwanda. La guerre nous a montré son vrai visage. Celle de l’horreur qui domestique l’atrocité pour installer durablement la barbarie.
Comment la Côte d’ivoire a-t-elle put basculer aussi profondément dans la violence ? la réponse est simple. L’unité nationale dont on parlait à longueur de journée sous le régime du parti unique qu’était le PDCI-RDA, n’était rien d’autre qu’une chimère. Les ivoiriens se côtoyaient sans se voir et sans se connaître.
Chaque leader politique a chercher à privilégier son groupe ethnique dans la sphère du pouvoir. En empêchant le libre débat pour déterminer les priorités de la nation. On nourrit les rancœurs, les rancunes, les ressentiments les oppositions et Finalement le pays est exsangue. le peuple lui est en dépression et fait le constat que la politique ne sert plus à grande chose.
si non à mourir de faim et de soif dans un pays sans police ni gendarmerie ou règne en maitre absolu, les FRCI assistés de leurs frère les dozos et les zozos. Qui ne protègent que les ressortissants du Nord.
Dans un pays ou la mort ne vient pas de l’extérieur mais des hommes en treillis, c’est la terre qui grâce à la pelle ouvre chaque jour sa bouche béante pour avaler nos morts. De Duékoué à Bangolo en passant par Danané, Arrah, Agboville, Akoupé et Sikensi, nos pelles continuent de recouvrir de terre les cercueils ou le linceul blanc de nos défunts.
II – L’Etat d’esprit des FRCI et de leurs frères dozos
Au temps du président Félix Houphouët-Boigny, il y avait une armée ivoirienne. C’est sous l’autorité du président Henri Konan Bédié, que l’armée fût négligée et réduite à sa plus simple expression. Le résultat est que c’est le jour du putsch de Noël 1999, qu’il s’était rendu compte de sa propre stupidité.
<< n’affame pas ton chien car il risque de te sauter à la gorge. >> Bédié doit méditer sur ce proverbe baoulé de la savane africaine pour comprendre la grande erreur politique de sa vie.
Le général Robert Gueï, avait composé avec cette armée sans pouvoir résoudre ses contradictions internes. Où est Gueï Robert aujourd’hui ? Laurent Gbagbo voulait faire de cette armée un bouclier contre ses ennemis, en réalité il ignorait la largeur des rapports de force qui étaient en sa défaveur.
Le pouvoir actuel veut lui s’appuyer sur une armée mono ethnique des dozos et des gogos pour réconcilier les ivoiriens et faire de la Côte d’ivoire un pays prospère. Nous voulons tous y croire. Mais le résultat est devant nous. La peur, la violence et la méfiance se sont installer durablement dans un pays qui ressemble à une embarcation prise dans une tempête en haute mer.
Essayons ici même de comprendre l’état d’esprit des FRCI et de leurs frères DOZOS. Tout commence par la manière dont ils ont été incorporés dans les forces qui se disent aujourd’hui républicaines. Sont-ils là comme dans toutes les armées du monde pour défendre le pays, ses frontières et ses citoyens ?
Sont-ils là pour défendre un pouvoir et un groupe ethnique dans sa revanche contre les autres composantes de la société ivoirienne ? il faut vite éclaircir cette situation et leurs status pour le bien de tous.
Tous nos morts nous interpellent et nous interrogent pour que nous trouvons des réponses à ces questionnements, c’est toujours quand on est dans l’incapacité de tirer les leçons de l’histoire qu’elle se répète. Dans cette guerre qui n’en fini plus des femmes furent violées et violenté, des femmes enceintes furent éventrées. Des hommes furent égorgés et d’autres brulés vifs sur le buché de la haine interethniques.
Comment tout cela fut-il possible chez nous ? nous ne pouvons donner ici que des tentatives de réponses, dont la première est le conditionnement des esprits. La vengeance, la revanche et la réalisation du soi par la mort de l’autre à travers la haine inoculée dans le corps social de la nation par des politiciens crapuleux.
Les dozos et autres FRCI ont perdus le sens de la morale. Leurs préoccupations étaient alimentaires et de survie immédiat. Ils n’éprouvent aucun malaise à tuer une innocente femme enceint qui ne leur a rien fait de mal. Trop impliqué dans la violence interethniques, ils n’avaient aucune capacité pour prendre du recul. Pourquoi un instinct de mort et de violence après des décennies de vie commune ?
Les psychiatre nous disent qu’en temps de guerre les psychoses individuelles se diluent dans la folie collective et y passent inaperçues. La guerre permet ainsi la réalisation de tous les fantasmes de l’individu. Par définition la guerre supprime toutes les entraves, toutes les retenues, tous les interdits, toutes les lois qui ne font que limiter l’action meurtrière des humains.
Avec la guerre, toutes les pulsions peuvent se libérer. Chacun est en mesure de vivre sa propre folie sans risquer une sanction. Ni morale ni pénale. Attention nous ne sommes pas ici entrain de justifier les comportements des FRCI et de leurs frères dozos. Mais d’expliquer ce qui a bien pu se passer dans leur tête dans ce contexte ivoirien de total impunité, de légalisation du crime et de la mauvaise foi politique qui ont accompagné l’installation durable de la barbarie chez nous.
III – La sécurité des ivoiriens dans leur pays
Si le Président Allassane Ouattara, veut être le président de tous les ivoiriens. Il doit livrer à la justice ivoirienne tous les auteurs des exactions perpétrés contre les populations civiles innocentes durant la crise postélectorale jusqu’à ce jour. En disant cela nous ne faisons que lui demander de joindre l’acte à la parole pour que la tolérance zéro ne soit pas un slogan ou du verbalisme creux.
Nous voulons tous que la Côte d’ivoire avance. Pour ce faire il faut appliquer tout simplement les lois de ce pays qui protège les citoyens et de leurs biens. Rien ne doit plus justifier le recours systématique aux armes contre des ivoiriens. Le fait qu’il n’y a aucune poursuite judiciaire contre les dozos et la soldatesque qui sème la mort dans le pays, traumatise les populations qui ne se sentent plus protégés par l’Etat. L’argument de la force des armes ne doit plus se confondre avec l’argument de la raison et du bon sens.
Dans le contexte actuel, qui voit le déploiement massif des forces républicaines de Côte d’ivoire et l’aggravation des abus perpétrés par celles-ci, la population ivoirienne se sent en grande insécurité. Pourtant, il relève des pouvoirs publics de faire en sorte que les ivoiriens ne connaissent plus la peur, la terreur et la psychose qui, au cours de ces derniers mois, continuent de dominer leur environnement de vie.
Il revient à ces mêmes pouvoirs publics d’incarner les valeurs et principes de paix et de non-violence, seuls gages de la consolidation de la démocratie naissante. Il faut le dire sans gène, La Côte d’ivoire est devenue un pays ridicule et dénudé dans un environnement où le meurtre et le sang sont banalisés. De Duékoué, à Vavoua, d’Agboville, à Akoupé, à Abengourou jusqu’à Sikensi, pourquoi à aucun moment le Dr Allassane Ouattara, n’élève t-il pas la voix pour mettre fin aux souffrances, à la tragédie et à l’humiliation des ivoiriens ?
Cautionne t-il les agissements des Dozos et des FRCI qui se réclament de lui et de son groupe ethnique ? Ou alors il n’a aucun contrôle sur les forces républicaines de la Côte d’Ivoire dont-il est le chef de l’Etat ? Ce qui serait plus grave que nous le pensons, car cela voudra dire que les FRCI seront encore là dans les rues pour 10ans ou 15 ans dans le but de brutaliser et tuer gratuitement des ivoiriens avec des méthodes expéditives comparables aux chemises noires dans l’Italie fasciste de Benito Mussolini.
La plupart de ceux qui ont combattus l’ivoirité et qui croyaient que l’avènement du président Allassane Dramane Ouattara, allait donner à la Côte d’ivoire l’image d’un pays juste et vivable pour tous se mordent les doigts aujourd’hui. Comment une telle illusion fut-elle possible ?
Le traumatisme est énorme. Pendant les perquisitions nocturnes pour rechercher les caches d’armes, des mères furent été violées devant leurs enfants, des époux furent bastonnés et laissé pour mort si non égorgés devant leur famille en pleure.
Ils ont le sentiment d’être abandonnés et livrés à eux même dans un pays devenu un enfer où ils ne sont plus sûrs de se réveiller vivant demain matin. Voilà pourquoi il faut arrêter et livrer à la justice, les dozos et soldats FRCI, coupables des pillages, des vols, des viols et des exactions inutiles sur nos populations ivoiriennes.
IV – La nécessaire Construction d’une entente nationale
Nous prenons le risque ici de commettre une lapalissade en affirmant que, pour maintenir la paix en Côte d’Ivoire, il faut régler les causes du conflit inters ivoiriens. Il y a en effet dans les deux termes de cette proposition un étroit lien de cause à effet qui touche au truisme. Il semble opportun, à l’occasion des journées de construction de l’entente nationale dont le Dr Allassane Ouattara, doit prendre l’initiative maintenant pour jeter les bases d’un minimum acceptable par tous.
Une telle initiative permettra aux ivoiriens de se parler, car la cacophonie actuelle et la méfiance ne le favorisent pas du tout. Se parler et s’écouter. Examiner ensemble les moyens de prévenir, de contenir les violences, les conflits et les moyens pacifiques de les prévenir dans le corps social de la nation ivoirienne.
Nous rappelons à la classe politique ivoirienne que jusqu’à un temps pas très lointain, la méthode la plus simple pour régler un conflit, que ce soit entre hommes ou entre Etats, c’était de recourir à la force. Dans la jungle, la force fait loi. Le vainqueur prend tout ; le vaincu est éliminé ou subjugué. Le conflit est ainsi réglé d’une façon claire et nette.
C’est cette méthode qui a prédominé au cours de l’histoire. Des nombreux facteurs, économiques et sociaux qui influencent ou déterminent les relations entre Etats et entre peuples, la force constituait la considération dominante et, en dernier ressort, les conflits étaient tranchés par la force des armes.
La pax Romana, était maintenue surtout par la puissance des légions romaines, et dans le passé récent, la pax britannica par une flotte deux fois supérieures à l’ensemble des autres flottes du monde. Pour les Napoléon et les Bismarck, le facteur qui comptait, était la force, c’était le nombre de bataillons ou de canons dont disposait un alliés ou un ennemi. La guerre était à cette époque le moyens suprême de trancher un conflit.
Mais avec le progrès de la civilisation, le recours à la force brutale devient de moins en moins acceptable. Cela est dû principalement à deux raisons. Il y a d’abord une raison morale. La notion de droit et de justice s’est développée avec l’âge de la raison. Le désire de justice s’oppose fortement à la tyrannie de la force.
La seconde raison est d’ordre pratique, le progrès scientifique et technologique a mis à la disposition des hommes des armes capables de grandes destructions matériels et surtout extrêmement dangereuses pour les vies humaines. C’est pour ces raisons qu’il faut éliminer le recours à la force comme moyens de régler un problème de société ou un différent entre Etat.
En l’exprimant ainsi nous ne sommes ni des rêveurs ou des utopistes. Nous ne sommes pas ici dans une logique alimentaire, nous étions hier loin de la table et de la salle à manger de Konan Bédié. Nous n’étions pas dans les rangs de ceux qui défilaient à la présidence de la république pendant la refondation, on peut le vérifier. Nous ne sommes pas non plus dans la logique des partis politiques qui cherchent le pouvoir d’Etat pour l’exercer. C’est en esprit que nous intervenons dans le débat public avec notre totale liberté de penser.
Nous disons ici clairement que les moyens pacifiques existent. Il faut toujours les explorer en s’appuyant sur le droit et la justice afin de nous éloigner du passé qui s’appuie sur la force et un avenir commun qui nous l’espérons sera dominé par la raison. Ceux sont ces considérations qui ont motivé notre refus de l’option militaire comme solution à la crise post électorale ivoirienne. La suite des événements nous montre que finalement tous les ivoiriens sont les perdants d’un tel choix.
Convaincue que la guerre, le sang et la désolation qui en découle n’apaiseront jamais les esprits et pousseront durablement les ivoiriens à la haine des uns contres les autres. Il faut donc pour stabiliser la Côte d’Ivoire, construire la paix en rassurant chaque ivoiriens, par la reconnaissance de la dignité pour tous les ivoiriens dans leur pays.
- par l’élimination de la peur dans leur vie publique et privée.
- Par l’élimination des préjugés ethniques et religieuses
- Par l’élimination de la haine et de la méfiance entre ivoiriens
- Par le renforcement des actions concrètes en faveur de l’égalité, de la justice et de la solidarité nationale.
- Par la valorisation de l’histoire et de l’héritage culturel commun du peuple ivoirien.
Cela passe par un dialogue national constructif pour mettre effectivement la guerre hors la loi. Dialogue national entre les partis politiques, les syndicats, les communautés religieuses, les chefs coutumiers et la société civile ivoirienne. Pour jeter les bases d’un minimum acceptable par tous dans le cadre d’une entente nationale qui sera le ciment d’une paix juste et durable en Côte d’Ivoire.
V – Postulat de conclusion générale
Un pouvoir doit connaître l’opinion de tous les milieux de la société qu’il prétend diriger. Cette opinion, le Gouvernement du Dr Allassane Ouattara, ne peut la connaître que par les rapports de ses suiveurs ou hommes de mains. Il doit accepter aussi des sons de cloches dissemblables, dissonants et différents, venant de gens qui ne sont ni des laudateurs encore moins des miliciens ou des courtisans ethno politiques.
Les polémiques d’opinions devraient avoir lieu dans la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui sans qu’on ne tranche la gorge de l’autre. Cela peut se faire dans un climat de respect et de tolérance à l’égard des ivoiriens qui pensent différemment que le camp du président de la république Allassane Ouattara.
Toutes polémiques dans ce sens devraient viser l’intérêt supérieur de la nation ivoirienne et de l’entente nationale que nous avons évoquée plus haut. C’est dans cette praxis que nous disons ici avec la même sérénité qu’il n’y a aucune once de haine, de vengeance ou de meurtre à l’égard de ceux qui ont tué au nom de l’ethnie, de la région, de la religion ou de l’idéologie politique ethno tribale.
C’est cela qui nous met ici en position de dire au Dr Allassane Ouattara, qu’il peut ne pas prendre nos propos en considération, parce que nous ne sommes ni Malinké, ni Bété, ni Lobi, ni Sénoufo, ni des militants de son parti vainqueur de la crise ivoirienne. Mais nous serions toujours là pour lui dire ce que ses courtisans n’auront jamais le courage de le lui dire. C’est dans ce sens que nous faisons observer que :
- La surdité qui pousse les hommes de pouvoir à n’écouter que leurs bas instincts, est la pire des maladies qui puisse frapper un homme politique. C’est pourquoi nos parents, les malinké et les Bambara d’Afrique de l’Ouest, nous enseignent que : << le comportement du vainqueur doit être toujours hautement plus moral que celui du vaincu. >>
Car :<< si le vainqueur n’est pas magnanime, sa victoire deviendra une malédiction pour lui et les siens >>
- Nous souhaitons l’avènement d’un ordre juste qui respecte le droit de chaque ivoirien, quelque soit son appartenance ethnique et religieux, le gouvernement ivoirien doit organiser la restitution des maisons et des plantations occupées par les zozos, les dozos et les FRCI à leurs légitimes propriétaires. Cela est parfaitement faisable dans l’Etat de droit que le Dr Allassane Ouattara avait promis aux ivoiriens.
– Nous souhaitons et ce n’est même pas une exigence, que le président de la république ivoirienne, prenne l’initiative d’une loi d’amnistie générale pour favoriser la libération des prisonniers et le retour des réfugiés. Une telle lois avait été proposé au Président Habyarimana au Rwanda en 1990, c’est son refus de toute discussion sur ce sujet qui poussa les réfugiés à s’organiser en forces armées pour conquérir le pouvoir par les armes, avec à la clé le génocide qui hante encore la mémoire collective rwandaise après la victoire militaire et politique du FPR sur les génocidaires d’hier.
Tout cela nous montre que la paix ne se maintien qu’à la condition d’être négociée patiemment avec obstination dans des conditions toujours changeantes résultant du développement interne des états et de l’évolution politique du moment. De ce fait la paix est à la fois un idéal, une démarche pédagogique un produit qui se conserve avec humilité sur le tabernacle de la dignité pour tous et non dans le placard de l’arrogance, de la suffisance et du sang des innocents.
Tout ceux qui poussent les FRCI et leurs dozos à tuer d’autres ivoiriens et tous ceux qui encouragent le Dr Allassane Ouattara, à rejeter tout dialogue avec les partisans de Laurent Gbagbo, oublient qu’un jour viendra où pour solidifier le vivre ensemble il faudra reprendre langue avec ceux qu’on avait contraint à l’exil, au bagne ou au bannissement. Frederik De KlerK et Nelson Mandela sont encore vivants, suivez notre regard.
C’est alors qu’il comprendront la nécessité de l’humilité et du pardon en politique et iront certainement avec nous vers les sages paroles de celui qui fut l’immense poète et essayiste mexicain Carlos Fuentes :
<< Nous sommes venus au monde pour mieux nous connaître,
La terre nous est donnée que pour un temps.
Vivons en paix, vivons ensemble. >>
Tel est notre propos du jour pour comprendre la violence et la barbarie qui se sont durablement installer en côte d’ivoire et surtout comment en sortir pour consolider le vivre ensemble entre ivoiriens.
Merci de votre aimable attention.
Dr Serge-Nicolas NZI
Chercheur en Communication
Lugano ( Suisse)
Tel. 004179.246.53.53
Email : nzinicolas@yahoo.fr