Ivorian.Net-2/9/2012
Je viens de prendre connaissance de l’interview du président de la Commission Dialogue Vérité et Réconciliation (Cdvr) accordée à l’Afp. Comme tout bon citoyen, Banny a fait une bonne sortie en demandant aux uns et aux autres de se faire violence en revenant sur la table du dialogue et donc des négociations pour le bien de la Côte d’Ivoire.
En tant que président du Cdvr, Banny est encore une fois de plus hors sujet car ce n’est pas son rôle ni celui du Cdvr dont il a la charge de faire des recommandations à Ouattara et au Fpi sur la résolution du conflit ivoirien, avant la fin de ses travaux.
Banny a été commis par Ouattara pour diriger une commission chargée de trouver des remèdes à la crise ivoirienne. C’est donc, et généralement le cas, à la fin que Banny devra rendre sa copie truffée de propositions et de recommandations. Jusque-là, il doit être tenu par le droit de réserve pour la pleine réussite de sa mission.
Sa dernière sortie, s’il en était besoin, me donne raison quand je dis que la Cdvr est hors sujet car pas à l’ordre du jour. La remettre d’actualité et au centre du conflit ivoirien est purement et simplement cynique. C’est détourner les ivoiriens de leurs préoccupations quotidiennes à savoir la manipulation médiatique, le pillage de leur richesse et donc de leur patrimoine, le viol des ivoiriennes par des hordes de terroristes, les arrestations arbitraires et ethniques, les camps de concentration. Banny doit travailler à la périphérie du conflit ivoirien et le transcender. Avec la Cdvr de Banny, Ouattara mène les ivoiriens en bateau, que dis-je, à l’abattoir. C’est ce qu’il lui fait dire que la Côte d’Ivoire est en paix pour éviter l’expression qu’elle repose en paix.
Le péché originel de Banny, c’est l’impasse Ouattara.
La réconciliation et la paix véritable doit être l’objet d’une entité autonome, indépendante, composée uniquement d’incorruptibles ivoiriens, au service de la Côte d’Ivoire, et de rien d’autres, intransigeants sur l’unité, les valeurs de la nation ivoirienne, pour qui l’amour du pays est au-dessus de tout.
Le peuple ivoirien n’a pas besoin d’un Conseil National de Sécurité (CNS) mais d’un Conseil National de Transition (CNT) ou d’un Haut-commissariat de la Réconciliation et de la Paix (HCRP), authentique instrument de l’unité, de la paix, de la stabilité et de la prospérité au pays d’Houphouët-Boigny.
Gnadou Dano Zady,
PIP, Pour une Indispensable Paix, maintenant, en Côte d’Ivoire,
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Ben, what is it and what that symbolism mean?