La secrétaire d'État américaine Hillary Clinton a recommandé d'apporter à l'opposition libyenne une aide pouvant représenter jusqu'à 25 millions de dollars en armes non-létales, a rapporté mercredi le porte-parole du département d'État Mark Toner.
"Il ne s'agit pas de 25 millions de dollars en espèces sonnantes et trébuchantes, Il s'agit en fait de biens et services qui seraient prélevés dans les stocks gouvernementaux déjà existants et correspondant aux besoins", du Conseil national de transition par intérim, a déclaré M. Toner lors d'un point presse.
Le président Barack Obama n'a pas encore validé cette recommandation formulée par Mme Clinton sur la base de consultations avec ses homologues de différentes agences, et l'aide envisagée ne serait pas liée aux actifs du gouvernement libyen gelés aux États-Unis, a-t-il précisé.
Cette aide serait fournie sous la forme d'équipements comme des radios, des tenues de protection et des repas tout prêts, a-t-il dit.
Le Groupe de contact sur la Libye, réunissant des puissances occidentales et certains pays du Moyen-Orient, a accepté de financer et de fournir "un soutien matériel" à l'opposition libyenne lors d'une réunion la semaine dernière à Doha, capitale du Qatar.
Le Royaume-Uni, qui a pris avec la France la tête des raids aériens sur des cibles terrestres des forces du gouvernement libyen, a fourni à l'opposition des téléphones satellitaires et des tenues protectrices. Dans un autre développement ce mardi, le gouvernement britannique a décidé d'envoyer des conseillers militaires expérimentés aider l'opposition dans le conflit bloqué qui les opposent aux forces gouvernementales, et la France et l' Italie lui ont emboîté le pas mercredi.
Les puissances occidentales ont clairement indiqué leur objectif de chasser du pouvoir le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, mais cet objectif ne s'inscrit pas dans la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU sur cette affaire qui autorise " toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils libyens.
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