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Mali : «Nous partirons rapidement», assure Fabius

Mali : «Nous partirons rapidement», assure Fabius

FRÉDÉRIC GERSCHEL | Publié le 30.01.2013, 07h33

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Addis-Abeba (Ethiopie), hier. Le ministre des Affaires étrangères au coté du président malien Dioncounda Traoré, lors de la conférence des donateurs pour le Mali.

Addis-Abeba (Ethiopie), hier. Le ministre des Affaires étrangères au coté du président malien Dioncounda Traoré, lors de la conférence des donateurs pour le Mali. | (AFP/Simon Maina.)

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La France a conçu son plan d’attaque au Mali comme une guerre éclair. Une reconquête coup de poing qui sera limitée dans le temps, sans doute quelques semaines pas plus, pour éviter tout risque d’enlisement. <btn_noimpr> C’est ce qui a été décidé lundi à l’Elysée dans le secret du conseil restreint de défense, confie le ministre des Affaires étrangères, , dans l’avion qui l’emmène de  à Addis-Abeba, où se tenait hier la conférence des donateurs sur le Mali. « Libérer Gao et Tombouctou très rapidement faisait partie du plan, explique le ministre. Maintenant, c’est aux pays africains de prendre le relais. Nous avons décidé de mettre les moyens en hommes et en matériel pour réussir cette mission et frapper fort. Mais le dispositif français n’a pas vocation à être maintenu. Nous partirons rapidement. »

La guerre du désert n’est cependant pas terminée. Le nord du pays, et notamment la région de Kidal, où la population est plus hostile au pouvoir central, reste sous l’influence des groupes islamistes. Pour Fabius, il n’est pas exclu que des unités françaises participent d’une façon ou d’une autre à la reconquête totale du territoire malien. La ville de Kidal reste un objectif militaire pour Paris. « On verra, il faut préserver l’effet de surprise », tempère le ministre.

Alors que les experts militaires annonçaient un ennemi mobile et aguerri, il n’y a pas vraiment eu de combat frontal pour l’instant. « Mais il faut se méfier, prévient Fabius. Nous entrons dans une phase compliquée où les risques d’attentats et d’enlèvements seront forts. Les intérêts français sont menacés dans toute la région du Sahel. Nous avons renforcé nos mesures de protection un peu partout, mais nous ne sommes pas à l’abri d’un coup dur. »

Les jihadistes sont-ils en train de se cacher pour mieux contre-attaquer ensuite? « Nous en avons tué beaucoup, poursuit Fabius. Nous comptons le nombre de pick-up détruits et nous multiplions par le nombre de combattants qui s’y trouvaient probablement pour avoir une estimation a peu près crédible. Les terroristes sont désorganisés. Très atteints. Ils savent que nous pouvons écouter leurs moyens de communication, ce qui limite leur capacité de réaction. » Les services de renseignements estiment que plusieurs centaines d’islamistes ont péri durant ces vingt jours de guerre.

Or, avant le début de l’opération Serval, ils en dénombraient environ 2500, répartis dans les trois principaux groupes : Aqmi, Mujao, Ansar Dine. Certains ont filé vers la région montagneuse de l’Adrar des Ifoghas. D’autres se cacheraient dans la forêt d’Ouagadou, à la frontière mauritanienne. D’autres encore se seraient échappés vers le @#!*% , l’Algérie et les pays voisins du Mali. « Cela prendra du temps pour que la menace terroriste soit réellement écartée », admet Fabius, qui ne voit pas de paix durable au Mali sans une solution politique au problème touareg qui empoisonne le pays.
KHADHORMEDIA 30.01.2013 0 2725
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