NOUS VOULONS PRÔNER L'EXCELLENCE
Agnès Kraïdy, présidente du REFJCI. Pourquoi la naissance d'un tel réseau?
Le REFJCI entendez par là le Réseau des Femmes Journalistes de CI est né parce qu'il y avait besoin de se retrouver entre nous journalistes dans un espace professionnel pour débattre sur plusieurs thèmes qui semblent importants pour notre plein épanouissement professionnel. Aussi, le REFJCI, parce que nous avons remarqué que, comme dans milliers de métiers, dans le journalisme, les femmes sont encore et toujours à la traine.
Le REFJCI tel qu'il se présente ne vient il pas décrier l'incapacité des autres unions et organisations de journalistes à défendre et aider les femmes?
D'abord le REFJCI n'est pas un espace de regroupement de f emmes...Nous n'y venons pas parce que nous sommes femmes mais parce que nous sommes journalistes et femmes.
En fait, je veux dire qu'en tant que femmes, on ne nous empêche pas de nous épanouir dans ce métier..Quitte à nous de nous instruire, de nous cultiver! Personne d'autre ne viendra le faire à notre place. Ce réseau n'a donc rien à voir avec une quelconque association des droits de la femme.
Par ce temps de crise, votre corporation passe pour être l'un des principaux instigateurs, qu'est-ce-que le réseau prévoit pour réhabiliter la profession du journaliste?
Déjà le fait que nous ayons réussi à monter le réseau en étant de différentes rédactions, donc de diverses tendances éditoriales montre déjà que nous avons fait un grand pas dans la sortie de crise à notre niveau. Parce qu' honnêtement beaucoup de gens n'y croyaient pas. Mais ce qu'ils oublient c'est que ce que nous écrivons c'est en tant que journaliste, donc leader d'opinions. Moi, je connais mes prises de positions et je ne m'en cache pas, j'assume. Mais cela ne doit pas nous empêcher de passer à l'essentiel qui est notre métier. Et de ce côté, si nous sommes d'excellentes journalistes, nous parviendrons à liquider les préjugés qui sont par moment fondés et qui salissent notre profession. Seule notre plume, nos prises de positions intelligentes, rationnelles, argumentées et notre niveau de culture pourront imposer cette réhabilitation du métier.
Vous parliez aussi d'excellence, selon vous, comment les femmes pourraient-elles y parvenir?
Vous savez, notre métier, il est tout simple. Personne ne vous dira d'aller dans une bibliothèque et de passer du temps à chercher, à lire, à vous cultiver et pourtant c'est ce qu'il ya lieu de faire. il faut s'ouvrir l'esprit à tous les vents de connaissances et éviter de suivre le plus possible les colonnes de confinement féminin que sont la mode, la santé, etc. Vous savez, nous sommes tellement intelligentes que nous ne devons rester dans le même carcan des années entières sans aucune évolution. Prenons le cas d'un quotidien où seule la politique, l'économie ou la société sont les espaces de valorisation du journal. Tel qu'il est présenté, si l'on nous confine et que nous restons dans les espaces de mode sans vouloir aller ailleurs, nous ne serons jamais valorisées. Il nous revient donc de montrer ce que nous savons faire en nous cultivant de façon permanente.
Quel sera le programme d'activité du REFJCI tout au long de cette année?
Femme de charisme, Agnès Kraidy se distingue par sa plume engagée et ses prises de position radicale dans ses écrits... Première femme Rédactrice en chef du plus grand groupe de presse en Côte d'Ivoire--Fraternité Matin- Agnès a été élue Présidente du Réseau des Femmes Journalistes en CI, cadre dans lequel nous l'avons interrogée...
Agnès Kraïdy, présidente du REFJCI. Pourquoi la naissance d'un tel réseau?
Le REFJCI entendez par là le Réseau des Femmes Journalistes de CI est né parce qu'il y avait besoin de se retrouver entre nous journalistes dans un espace professionnel pour débattre sur plusieurs thèmes qui semblent importants pour notre plein épanouissement professionnel. Aussi, le REFJCI, parce que nous avons remarqué que, comme dans milliers de métiers, dans le journalisme, les femmes sont encore et toujours à la traine.
Quels sont les objectifs de votre réseau?
Alors... ils sont plusieurs. Nous voulons, par ce réseau qui sera un espace de reflexion et d'échanges, amener chacune d'entre nous à pouvoir mener de façon intelligente et harmonieuse sa vie de femme journaliste. C'est dire quoi exactement? Que si nous aimons passionnément notre métier et notre foyer, nous devons trouver le moyen éfficient pour les concilier. Mais il n'y a pas à sacrifier l'un pour l'autre. Le REFJCI vient donc présenter des solutions. Nous voulons aussi prôner l'excellence qui pour nous ne demande pas qu'on soit forcément chef dans son service. Mais qu'on puisse être incontournable là où nous sommes; que nous nous érigions en référence et que surtout nous nous engagions sérieusement au travail pour mériter les postes de décisions dans les instances de régulations de notre corporation. Pour terminer, nous voulons surtout apporter la formation aux femmes.Le REFJCI tel qu'il se présente ne vient il pas décrier l'incapacité des autres unions et organisations de journalistes à défendre et aider les femmes?
D'abord le REFJCI n'est pas un espace de regroupement de f emmes...Nous n'y venons pas parce que nous sommes femmes mais parce que nous sommes journalistes et femmes.
En fait, je veux dire qu'en tant que femmes, on ne nous empêche pas de nous épanouir dans ce métier..Quitte à nous de nous instruire, de nous cultiver! Personne d'autre ne viendra le faire à notre place. Ce réseau n'a donc rien à voir avec une quelconque association des droits de la femme.
Par ce temps de crise, votre corporation passe pour être l'un des principaux instigateurs, qu'est-ce-que le réseau prévoit pour réhabiliter la profession du journaliste?
Déjà le fait que nous ayons réussi à monter le réseau en étant de différentes rédactions, donc de diverses tendances éditoriales montre déjà que nous avons fait un grand pas dans la sortie de crise à notre niveau. Parce qu' honnêtement beaucoup de gens n'y croyaient pas. Mais ce qu'ils oublient c'est que ce que nous écrivons c'est en tant que journaliste, donc leader d'opinions. Moi, je connais mes prises de positions et je ne m'en cache pas, j'assume. Mais cela ne doit pas nous empêcher de passer à l'essentiel qui est notre métier. Et de ce côté, si nous sommes d'excellentes journalistes, nous parviendrons à liquider les préjugés qui sont par moment fondés et qui salissent notre profession. Seule notre plume, nos prises de positions intelligentes, rationnelles, argumentées et notre niveau de culture pourront imposer cette réhabilitation du métier.
Vous parliez aussi d'excellence, selon vous, comment les femmes pourraient-elles y parvenir?
Vous savez, notre métier, il est tout simple. Personne ne vous dira d'aller dans une bibliothèque et de passer du temps à chercher, à lire, à vous cultiver et pourtant c'est ce qu'il ya lieu de faire. il faut s'ouvrir l'esprit à tous les vents de connaissances et éviter de suivre le plus possible les colonnes de confinement féminin que sont la mode, la santé, etc. Vous savez, nous sommes tellement intelligentes que nous ne devons rester dans le même carcan des années entières sans aucune évolution. Prenons le cas d'un quotidien où seule la politique, l'économie ou la société sont les espaces de valorisation du journal. Tel qu'il est présenté, si l'on nous confine et que nous restons dans les espaces de mode sans vouloir aller ailleurs, nous ne serons jamais valorisées. Il nous revient donc de montrer ce que nous savons faire en nous cultivant de façon permanente.
Quel sera le programme d'activité du REFJCI tout au long de cette année?
(A suivre)
K. Kady