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La désormais affaire « une vidéo pro-Gbagbo sème la panique au sein de la communauté guinéenne de Côte d'Ivoire », commence à livrer des secrets, a constaté Guinéenews© sur place.

En effet, un groupe de personnes réunies au sein de l'alliance des jeunes leaders de Guinée, a récemment tenu à Conakry un point de presse afin de se prononcer sur la situation postélectorale en Côte d’Ivoire.

Au cours de ce point de presse, le fils de Jacques Lamah, porte-voix des « jeunes patriotes guinéens », certainement las d'attendre la position officielle de la Guinée dans la crise ivoirienne, a pris position en portant son choix sur Laurent Gbagbo, face au bicéphalisme au sommet de l'État ivoirien ; ce dernier a deux présidents de la République. L'un Alassane Ouattara, déclaré vainqueur par la commission électorale indépendante avec 54,1 pour cent des voix contre 45,9 pour cent des voix pour son adversaire, Laurent Gbagbo. Et l'autre, Laurent Gbagbo, déclaré vainqueur quelques heures plutôt par le conseil constitutionnel, le créditant de 51,45 pour cent des voix contre 48,55 pour cent pour l'ex-gouverneur de la BECEAO.

Le groupe de Lamah Françis s'oppose farouchement à l'envoi des casques blancs de la CEDEAO pour la résolution militaire de la crise postélectorale ivoirienne. Voici en substance, la teneur du point de presse des " patriotes guinéens ", tenu le 4 janvier 2011 dans un grand hôtel de Conakry, puis relayé par la radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI), le 10 janvier 2011 à l'édition du journal télévisé de 20 heures.

Mieux, tout porte à croire, à la vue dudit élément relayé par la RTI, que la télévision publique guinéenne a couvert ledit point de presse par le biais d'une de ses équipes de reportage. L'un des responsables de cette télévision nous a récemment joints au téléphone à Abidjan pour en savoir davantage. « Vous dites que l'élément diffusé porte la signature de la RTG ? Et pourtant la RTG n'a pas pris part à ce point de presse...", s'est étonnée au bout du fil, l'une des sauves voix féminines de la " RTG de Koloma ".

« A l'analyse des faits, soit une équipe de la RTG a participé à ce point de presse sans l'aval son hiérarchie, pris les images, puis fait le montage de la cassette et remis aux " clients " de façon clandestine, avant que celle-ci ne prenne la direction d'Abidjan », fulmine TM, qui a visualisé l'élément à la télévision ivoirienne.

Qui a donc pu acheminer la cassette à la radiodiffusion télévision ivoirienne, si tel est que son homologue guinéenne n'a jamais procédé à sa diffusion sur le territoire guinéen ?

Les regards se tournent actuellement ici en Côte d’Ivoire, vers l' attaché de presse de l'ambassade de Côte d'Ivoire à Conakry, qui selon certaines langues, aurait parrainé la sortie médiatique de Lamah Françis, qui est actuellement sous les verrous à Conakry. L'attaché de presse de l’ambassade de Côte d'Ivoire à Conakry a d'ailleurs été aperçu ces jours-ci à l'ambassade de Guinée à Abidjan, et il aurait reconnu être le porteur de la cassette qui a été diffusée par la télévision ivoirienne.

Que se sont-ils dits d'autres ?

La rédaction de votre quotidien n'en sait pas plus, car la loi de l'omerta est la chose la mieux partagée au sein de la représentation diplomatique guinéenne en Côte d'Ivoire, où, on nous a d'ailleurs conseillés de ne pas braquer notre plume sur la " maison commune des Guinéens de Côte d'Ivoire ", car selon cette même source diplomatique, « l'ambassade traite d'État à État, et non d'État à individu », avant de nous inviter à ne réaliser que des reportages sur la vie de nos compatriotes en Côte d’Ivoire.

Ce " conseil ", qui a tout l'air d'une tentative d'intimidation, ne changera en rien notre ligne éditoriale, qui est de promouvoir la démocratie et la bonne gouvernance en République de Guinée. Tout en tenant compte de la déontologie et de l'éthique journalistiques, Guinéenews©, a le devoir et la lourde responsabilité d'apporter à l'opinion, l'information réelle et vraie où qu'elle se trouve à travers des enquêtes, reportages, dossiers, interviews et autres.

Étant donné que l'ambassade de Guinée est un démembrement de l'administration publique, la presse tout comme les ressortissants guinéens qui vivent dans ce pays ont un droit de regard sur tout ce qui s'y déroule. « Rien ne doit n'altérer la quête de la presse de vouloir informer loyalement les Guinéens disséminés à travers le monde », fulmine un observateur.

Faut-il rappeler, que le porte-voix des " jeunes patriotes " guinéens est encore sous les verrous, certainement, le temps que l'enquête diligentée par les autorités judiciaires guinéennes, situe l'opinion publique. Il faut aussi noter, que, depuis que son fils est sous les verrous, c'est un Jacques Lamah, père de Françis Lamah, qui depuis Daloa (ville ivoirienne située à quelques centaines de kilomètres d'Abidjan, la capitale économique), qui a le sommeil troublé et prie Dieu, le tout puissant afin que la justice guinéenne blanchisse son fils.

Un dépêche de Serge D. Lamah, correspondant de Guinéenews© à Abidjan, Côte d’Ivoire,

 

Tél. 225.65.00.68.23 ou 225.47.45.57.94, E-mail : serge-didier@live.fr

KHADHORMEDIA 01.02.2011 0 1438
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