La légalité et la légitimité d’un gouvernement doivent et ne peuvent être que l’émanation du respect des institutions et leur s applications par le peuple, et non un chapelet des menaces, ultimatums et autres oukaz des pays étrangers fussent-ils puissants ou des organisations internationales qui sont au service de ces dernières.
Le peuple français accepterait-il que les institutions internationales invalident les décisions de leur Conseil constitutionnel en imposant un président contre son choix?
La réponse serait incontestablement, Non ! Alors pourquoi le président Sarkozy ne reconnaîtrait-il pas ce droit intangible au peuple ivoirien qui a choisi démocratiquement et institutionnellement son président, l’insoumis Laurent Gbagbo, en lieu et place de Ouattara le candidat de la France et des puissances impérialistes étrangères ?
Voudrait-on expérimenter en Afrique la « Gouvernance mondiale » par les institutions internationales et que les lois nationales seraient subordonnées aux décisions des états impérialistes puissants qui dirigent l’Onu ?
Ne serait-il pas plus raisonnable pour les alliés de Ouattara de reconnaître qu’il serait impossible d’imposer à un peuple un pouvoir quel qu'il soit contre sa volonté ?
Un tel gouvernement serait un corps étranger dans l’organisme ivoirien qui réagirait en le neutralisant par conséquent il ne pourra jamais gouverner. Son échec est donc incontestable.
La belle vie, digne de stars de Hollywood que mènent les membres de ce gouvernement oisif et fantoche dans ce luxueux hôtel du golf, serait-elle financée indéfiniment par l’Onuci ? Ces colossaux fonds ne seraient-ils pas plus utiles aux véritables projets de développement énoncés par le président Laurent Gbagbo lors de sa campagne au lieu d’engraisser une horde de putschistes anti constitutionnalistes sans véritables lendemains?
Nous osons encore espérer que la prétendue communauté internationale reviendrait sur sa décision. En effet, elle a été induite en erreur par la seule France, ancienne puissance colonisatrice qui voudrait à tout prix défendre ses intérêts particuliers, en liquidant l’empêcheur de tourner en rond, l’insoumis de la Françafrique, Laurent Gbagbo au profit du soumis Ouattara.
La plate forme minimale pour tout activiste et progressiste africain, en dehors de nos options idéologiques et confessionnelles, de nos origines socioculturelles, de nos couleurs, de nos nationalités…, c’est de lutter pour la souveraineté et la conquête de l’indépendance nationale totale de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique. À cet effet, soutenir l’insoumis Laurent Gbagbo mis au banc de la communauté internationale par les puissances impérialistes, est un devoir militant. Il serait indécent et réactionnaire de se retrouver dans le même camp que celui des oppresseurs capitalistes qui voudraient usurper la victoire du président Laurent Gbagbo en faveur du perdant, ancien dirigeant du Fmi, M. Alassane Dramane Ouattara.
Il serait injuste de placer l’insoumis Laurent Gbagbo et l’ami des capitalistes financiers M.Ouattara au même diapason de la nature ou du degré de leurs relations avec les impérialistes.
Il serait plutôt rationnel et cohérent stratégiquement de faire avancer la cause de la lutte anti impérialiste, première étape vers la reconquête de la souveraineté et de la véritable indépendance nationale, préludes à des profondes transformations sociales en faveur des masses populaires africaines.
Le combat du peuple ivoirien contre la mainmise impérialiste sur le pays et cette tentative insidieuse de le placer sous tutelle des nations-unies afin de le piller davantage, est un crime contre l'humanité. L’Afrique dans un sursaut patriotique doit se ressaisir et être solidaire de cette lutte juste que mène le président Laurent Gbagbo car si le cas inédit ivoirien réussit, les puissances impérialistes « Certifieront » ou « labelliseront » dans l’avenir toutes nos institutions, voire les Hommes politiques qui auraient préalablement le droit de militer politiquement en Afrique. Le continent sera vassalisé de plus bel, Aujourd'hui c'est la Côte d'Ivoire, à qui demain le tour dans l'agenda macabre de la France?
Nous Africains, devons faire le nôtre ce noble combat du peuple ivoirien, car il y va de l’avenir de notre continent.
A cet effet, notre Parti, ACTUS/prpe réitère sa solidarité militante anti impérialiste et pour les États-Unis d’Afrique indépendants au peuple ivoirien.
Nous réitérons notre soutien militant et nos félicitations au Président Laurent Gbagbo, l’insoumis à la Françafrique pour sa réélection à la magistrature suprême de la république de Côte d’Ivoire.
Notre Parti, ACTUS/prpe lance un appel solennel à tous les patriotes, révolutionnaires, communistes, et progressistes africains de se mobiliser comme un seul homme aux côtés du peuple frère ivoirien et de son président Laurent Gbagbo, victimes d'un complot international impérialiste visant à s'accaparer du pays pour ses énormes richesses après la liquidation physique de son président et de tous les autres patriotes.
Le panafricanisme révolutionnaire qui a permis l'émancipation du continent doit retrouver toute sa vigueur d'antan face à la tentative de recolonisation de la côte d'Ivoire par la France, précédée de la mise sous tutelle des nations unies de ce pays africain.
Camarades africains, nous ne pouvons demeurer spectateurs face à cette chronique annoncée du génocide impérialiste en gestation d'abord en Côte d'Ivoire puis sera étendu par la France au reste du pré carré africain où les peuples luttent les armes à la main contre les dictateurs imposés par l'Elysée.
Les peuples africains doivent s’unir pour faire échec à ce projet contre le peuple ivoirien car il dégradant, humiliant, infantilisant et déshonorant pour notre continent et les Africains.
Vive la solidarité de lutte anti impérialiste et contre la Françafrique pour que vivent la Côte d’Ivoire et une Afrique véritablement indépendante.
Le 15 Décembre 2010
Action Tchadienne pour l’Unité et le Socialisme / Parti Révolutionnaire Populaire et Écologique
Chadian Action for Unity and Socialism/Popular and Ecological Revolutionary Party
(ACTUS / prpe) Le Secrétaire Général General Secretary Dr LEY- NGARDIGAL Djimadoum