Etude de faisabilité d'un projet de riziculture intensive avec motorisation dans le village de Gbihiri dans la sous-préfecture de Zikisso (Côte d'Ivoire) / M. Chapon / 1998
Sujet
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/ M. Chapon / 1998
Titre : |
Etude de faisabilité d'un projet de riziculture intensive avec motorisation dans le village de Gbihiri dans la sous-préfecture de Zikisso (Côte d'Ivoire) |
Type de document : |
Thèse - Mémoire |
Diplome IRC : |
Mémoire (Ingénieur des Techniques Agricoles des régions chaudes, 1998) |
Auteurs : |
M. Chapon ; CNEARC EITARC (Montpellier, FRA) |
Annee : |
1998 |
Pagination : |
128 p. : réf., cart., tabl., graph. |
Langues : |
Français (fre) |
Sujet : |
Agrovoc Projet de développement ; Enquête sur exploitations agricoles ; Agriculture intensive ; Mécanisation ; Étude de faisabilité Géo Cote d'Ivoire - Zikisso Mots clés Riziculture ; Filière riz |
Résumé : |
Ce mémoire concrétise le travail de quatre mois passés dans les villages de Garéko, Lohoubéko et Niagbaméko situés proche de Zikisso dans la zone forestière du Sud-ouest de la Côte d'ivoire. Ce travail examine la faisabilité d'un projet de riziculture intensive avec motorisation dans ces trois villages appelés communément Gbihiri. Le projet prévoit la culture de cinq cycles sur deux ans avec l'utilisation d'intrants, de motoculteurs et la transformation du riz paddy en riz blanc par une coopérative pour la commercialisation. Les villageois de Gbihiri veulent en effet exploiter un bas-fond en riz qu'ils n'ont jamais mis en valeur malgré des zones déjà aménagées par une société d'Etat en 1977. Ils sont appuyés dans cette démarche par le Maire de Zikisso, M. KOUADJO et par M. NADEAU de l'AFDI 17 qui m'a demandé de réaliser cette étude. Les didas qui composent la population de ces trois villages valorisent leur milieu en pratiquant la défriche - brûlis. Le système de culture dominant s'appuie sur les plantations de cacao, le manioc et la riziculture pluviale tandis que l'exploitation des bas-fonds est exclusivement pratiquée par des dioulas qui habitent dans la ville de Zikisso. Dans une filière permettant des débouchés, cette étude montre les possibilités de réalisation de ce projet en s'appuyant sur les pratiques rizicoles existantes et en examinant les bénéfices économiques envisageables pour les futurs coopérateurs. Les agriculteurs de Gbihiri qui ne maîtrisent pas techniquement la riziculture de bas-fond ont défriché et cultivé collectivement un hectare de riz dans le bas-fond qu'ils veulent mettre en valeur. Cette parcelle a permis à ces futurs riziculteurs de tester leurs aptitudes à cultiver dans ce milieu difficile tout en expérimentant leur nouvelle organisation. La culture de deux cycles de riz de bas-fond réalisable dans la zone d'étude assurerait aux producteurs un revenu de 300 000 FCFA/ha/cycle pour 92 jours de travail. L'organisation sociale plutôt individualiste devra s'adapter à une gestion collective d'infrastructures dans le cadre de la création d'une coopérative pour ce projet. Après un historique des organisations agricoles dans ces villages, ce document montre les limites de l'introduction de ce type de projet dans ce contexte malgré un niveau scolaire correct qui permet la tenue de documents et facilite les formations. |
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Exemplaires
Disponibilité |
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SupAgro Irc |
Annexe Mémoires Agronomie |
4° 13675 |
4 13675 |
Document imprimé |
Disponible |