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La Côte d’Ivoire : un test pour la communauté internationale.

mardi, 21 décembre 2010

La Côte d’Ivoire : un test pour la communauté internationale.

Après avoir prolongé unilatéralement son propre mandat présidentiel d'une durée de cinq ans, Laurent Gbagbo s'est résolu à organiser des élections présidentielles, certain de sa victoire. Mais c'est Alassane Ouattara qui les a remportées avec 54 % des voix. Cette victoire reconnue par la Commission Electorale Indépendante Ivoirienne n'a pas empêché Laurent Gbagbo de s'autoproclamer élu et de se maintenir au pouvoir. L'ONU, l'Union Européenne, les États-Unis mais également la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) et l'Union Africaine ont également reconnu la victoire de Ouattara. La situation est depuis bloquée et chacun craint la reprise d'une guerre civile qui avait dévasté le pays en 2002.

Laurent Gbagbo, surnommé le boulanger par sa capacité à rouler ses adversaires dans la farine, s'accroche au pouvoir. Il préfère être le président en exercice d'un pays en crise, voire ruiné, que l'ex-président d'un pays en bonne santé. Il compte surtout sur l'usure du temps, la division et la lassitude de la communauté internationale. Il espère qu'après les condamnations d'usage habituelles, les choses redeviendront comme avant. Il lui suffit donc de faire le dos rond. Après tout, ça ne sera pas le premier président africain à exercer le pouvoir après avoir été mal élu. Malgré les multiples condamnations internationales, Mugabe n’est-il pas toujours au pouvoir au Zimbabwe grâce à des élections truquées ? Gbagbo espère, comme lui, jouer sur le ressort de la souveraineté africaine violée, de la condamnation des ingérences étrangères au nom du refus du néocolonialisme, pour affirmer son pouvoir intérieur vis-à-vis des condamnations internationales.
Le problème est que Gbagbo n'a pas la légitimité historique de Mugabe. Si ce dernier a bien ruiné son pays qu’il enfonce dans le chaos, il l'avait auparavant porté à l'indépendance.

Ce qui change surtout pour Gbagbo, c'est que pour une fois le terme de communauté internationale semble faire sens. Il n'y a pas de division entre les pays africains et les pays occidentaux qui partagent la même vision des choses et condamnent ensemble le coup de force de Gbagbo. La crédibilité de chacun d'entre eux est en cause. Il faut se féliciter que l'ONU n'ait pas cédé au chantage de l'ex-président ivoirien qui lui demandait de retirer les troupes de l'ONUCI. Au contraire le mandat de cette force internationale a été prolongé. Le procureur adjoint de la cour pénale internationale a fait savoir qu'elle observait attentivement la situation en Côte d'Ivoire, compte tenu des violences post électorales. C'est un autre signal fort dissuasif envoyé à Gbagbo. Si pour se maintenir à tout prix au pouvoir il se lançait dans une politique d'affrontement et de violence sur une grande échelle, il serait passible de poursuites de la Cour.

Comment tout ceci peut se terminer ? Le scénario catastrophe est bien sûr, un retour à la guerre civile. On ne peut totalement l’écarter. La Côte d'Ivoire risquerait d'être durablement ruinée et cela aurait par contrecoup des effets négatifs sur l'ensemble de l'Afrique de l'Ouest, d'où la fermeté de la CEDEAO.
Le scénario optimiste conduit à un départ volontaire de Gbagbo pour un exil doré. La Côte d'Ivoire pourrait alors espérer retrouver la prospérité qui fut la sienne et qui aurait une capacité d'entraînement pour l'ensemble de la région. Pour qui le temps joue-t-il ? Il ne faut pas espérer faire partir Gbagbo par la force militaire, une opération armée contre lui pourrait provoquer un véritable carnage. Il faut plutôt espérer qu'à terme, les divisions internes apparaissent dans son camp et que certains de ses partisans comprennent qu'il n'y a pas d'autre issue que le respect du suffrage populaire.

Une telle issue positive serait bien sûre une bonne nouvelle pour la Côte d'Ivoire mais également pour les différentes instances internationales qui, faisant un front commun et étant ferme sur les principes qu'elles ont proclamés, auront fortement gagné en crédibilité. C’est donc bien plus que le sort de la Cote d’Ivoire qui se joue en ce moment.

Commentaires

avatar.php?gravatar_id=cfba8017b7b0c687ecomment pouvez vous avoir un avis sur ce qui se passe en cote d'ivoire,quand avec votre ami antoine glazer n'avez cessé d'accuser la france de faire de l'ingérence en afrique!nous y sommes et gbagbo suit à la lettre vos indignations!

Écrit par : kris | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=da73a2ffcfd2edb75On est plus pressé de faire dégager Gbagbo que de faire appliquer les résolutions de l'ONU de 1948 concernant la l'Etat palestinien : trente six poids, trente six mesures !!!!!!!!!!!!
Comme l'a très bien dit un membre du gouvernement Gbagbo, la Côte d'Ivoire 'est pas une sous-préfecture de la France

Écrit par : Chaillou Monique | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=715a161cdce912867Je suis heureux de lire tous les éléments d'analyse du problème dans le même article. Je pense pour ma part qu'il s'agit d'une opportunité pour les institutions internationales de prouver leur légitimité. C'est un couteau à double tranchant. Comme la dernière phrase le souligne, l'ONU, l'UA, l'UE, la CEDEAO jouent leur crédibilité dans cette affaire.
Après les "fermes" et "vigoureuses" condamnations, tout de même verbales, et sans plus, on attend de voir ...
J'ai bon espoir.

Écrit par : Et Sans Ciel | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=53c8bc34606f52d5avous savez Gbagbo nous met dans une mauvaise posture nous qui combattons le néocolonialisme. en effet Gbagbo n'a pas gagné les élections si il avait j'aurai condamné fermement la position de la France mais je ne sais à quel sein se vouer car il n'est pas crédible devant moi. et qu'il arrête de se moquer de notre combat et qu'il cherche à négocier une sortie afin d'éviter le TPI parce qu'il sait son dossier est l'un des plus lourd; en négociant il sortirait sans aucune charges mais s'il persiste le temps nous le dira.

Écrit par : meko | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=c97f06ce9cc114f68moi je pense tout simplement et je le dis toujours qu'un juge : reçois , ecoute , analyse, juge et dis le droit pour un verdict juste. je pense que si ces etape là sont engagées par la communauté international et que on me dit que gbagbo n'a pas gagné les elections alors je serai le premier ivoirien a allé lui dire tu n'a pas gagné alors dégage. MAIS DITE MOI SUR QUEL BASE on me dit que gbagbo n'a pas gagné là si vous ete incapable de juger je le ferai a votre place. meme si voulez que gbagbo parte, ecouter le au moin.

Écrit par : DAGRI | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=e18b0e00f8fefbd18L'analyse du Nouvel Obs est pertinente, mais on n'entrevoit pas de solution à un problème à connotation raciale (Nord contre le Sud). Tous les soutiens politiques extérieurs de Gbagbo se dérobent les uns après les autres. Seuls quelques éléphants du PS français jouent encore une carte indéfendable, à savoir le maintien de la dictature. Pour quels motifs? On est en droit de se le demander. Si Gbagbo est intelligent, il passera la main, mais a-t-il encore les coudées franches par rapport à son armée, et surtout au fanatisme de son épouse ? Je crois qu'il faut remettre les protagonistes autour d'une table et préparer l'alternance en ménageant une porte de sortie favorable à LG

Écrit par : Michel | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=e18b0e00f8fefbd18L'analyse du Nouvel Obs est pertinente, mais on n'entrevoit pas de solution à un problème à connotation raciale (Nord contre le Sud). Tous les soutiens politiques extérieurs de Gbagbo se dérobent les uns après les autres. Seuls quelques éléphants du PS français jouent encore une carte indéfendable, à savoir le maintien de la dictature. Pour quels motifs? On est en droit de se le demander. Si Gbagbo est intelligent, il passera la main, mais a-t-il encore les coudées franches par rapport à son armée, et surtout au fanatisme de son épouse ? Je crois qu'il faut remettre les protagonistes autour d'une table et préparer l'alternance en ménageant une porte de sortie favorable à LG

Écrit par : Michel | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=50704410b64b12d9eTotalement ignorant de la côte d'Ivoire, mais curieux, et en lisant "Web Afrique" et en écoutant ce matin sur Europe 1 un Français conseiller de Gbagbo (qui lui est par ailleurs censé être de gauche, ex exilé en France, etc..etc..), on apprend ceci :

- la CEI (Commission "Indépendante") ne l'était pas, avec plus des 2/3 de partisans de Ouattara
- les résultats de certains bureaux de vote seraient "relativement farfelus du genre 300 inscrits 400 votants 500 pour Ouattara" (sic ou presque)
- et donc que les puissances ont reconnu trop vite un résultat dont certains aspects sont douteux.

on lit aussi sur le web que Gbagbo a passé sa vie à lutter d'abord contre le parti unique Houphouetiste (et pro Françafrique), puis contre la rebellion, incarnés par Ouattara dans les 2 cas.

Et qu'il s'est attaché à doter son pays d'institutions pour qu'il puisse fonctionner de façon démocratique (dont notamment un conseil constitutionnel) à l'avenir . Bien sûr il révait de les inaugurer !

On comprend que dans ces conditions cela se passe très mal !

Il aurait fallu, au lieu de reconnaitre le résultat trop vite et lui lancer des ultimatums qui ne peuvent que le braquer :
- soit proposer une annulation des bureaux de votes litigieux ET FAIRE REVOTER CES BUREAUX,
- soit (si c'est bien le cas) indiquer que même s'il y a des bureaux de vote litigieux, leur volume ne change pas le résultat de l'élection
- et présenter tout cela de façon moins réductrice, avec ces éléments ci notamment.

Aussi l'empressement des pays Africains - pas vraiment démocrates dans leur ensembles - à soutenir Mr Ouattara est tout de même un peu suspecte !

Dommage pour ce pays au total.

Écrit par : Piji | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=6170c1e339df738afComment souscrire à cette analyse si les préalables sont faux ou du moins soumis à caution:

Gbagbo aurait prolongé unilatéralement son mandat de 05 ans!
C'est oublier bien trop vite que son pays est divisé en deux depuis 2002 (autrement dit seulement deux ans après son arrivée au pouvoir).
C'est oublier un peu trop vite que cette rébellion (ou forces nouvelles) n'est pas une génération spontanée, qu'il a fallu des hommes et des sommes pour la financer.
C'est oublier un peu vite que l'architecte en chef de cette rébellion c'est bien mr Ouattara et qu'il est à la manoeuvre depuis le concept inique d'ivoirité cher à mr Bedié (tiens son allier du jour! Cela mériterait quelques explications!).

Des élections dans un pays divisé et avec une partie tenue de fait par des rebelles, why not mais, mettre cette absence d'élection sur le strict compte de Gbagbo, c'est se mentir à soi-même!

Gbagbo s'est résolu à organiser les élections!
Sous quelles conditions onusiennes les parties (Gbagbo mais aussi les autres) se mettent d'accord pour aller aux urnes?
Ces conditions auront-elles été respectées avant le scrutin?
Si ce dernier était l'homme fort, régnant en maitre sur tout son pays depuis 2002, ça se saurait.

"Mais c'est Alassane Ouattara qui les a remportées avec 54 % des voix"!
C'est un peu léger sauf à devenir le porte parole de france24 et de mr Bagayoko depuis l'hôtel du golf.
Comment affirmer avec autant de certitude des résultats qui exigent au minimum quelques vérifications?
Pour ma part, si j'ignore qui a gagné, je sais que ceux qui avancent ce chiffre de 54% sont ceux là-même qui ne voudraient ni avoir les résultats réels ni les faire savoir.
Ecouter tous les membres de la CEI (et pas uniquement mr Bagayoko) permet déjà d'y voir plus clair.

"Le problème est que Gbagbo n'a pas la légitimité historique de Mugabe."
Sur ce point, il y a méprise, on ne peut pas dire que le père de la françarfique, un certain Houphouet Boigny était un indépendantiste pur jus comme peut l'être Gbagbo (lui qui connut les geôles sous son Houphouet). les ivoiriens l'ont si bien compris qu'ils ont accepté de se faire canarder tels des lapins face à l'hôtel Ivoire, il y a quelques années par les forces françaises, pour le défendre.

En ce qui concerne la "communauté internationale", son unanimisme plus qu'apparent est suspect.
Au Gabon, au Burkina Faso, en Egypte, au Togo, en Guinée Conakry pour ne rester qu'en Afrique, où était-elle?
Au Gabon: le fils Ali fut proclamé vainqueur d'une élection qu'il avait perdu so what?

A ce rythme là, à se refuser quelques vérités élémentaires, nous partirons d'Afrique la queue entre les jambes en y ayant perdu toutes les illusions de nos principes devenus à géométrie variable, à pays variable, à continent variable,...
Nos intérêts s'il en restent, s'y porteront encore plus mal tant que nous n'aurons pas fini avec cette posture du "faites ce que je dis", depuis les injonctions de DDV à Marcoussis jusqu'au commentaire Indien de mr Sarkozy.

Écrit par : sfio | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=2dd833c86330793b7revez bie ncher ami!!!nul ne pourra enleevr gbagbo du pouvoir!!!c'est lui que le peuple a voté.quand 3 millions de jeunes se lèveront pour dire non a la FRANCE on verra si l'onu pourra rester encoore dans ce pays!!!

Écrit par : zzaa | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=f0fdaec11da448d1cMr Gbagbo vous avez perdu les élections effacez vous. Pour ceux qui aveuglement soutiennent Gbagbo Laurent réveillez vous.
Ce Monsieur ce fiche éperdu des ivoiriens il refuse d'assumer ces responsabilités. Il veut pas repondre des crimes qui lui sont attribués ainsi qu'a sa femme.
Que Dieu bénisse la cote d'ivoire

Écrit par : David | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=97ee0064c428fd8c4L'analyse est serieuse et les références sont justes. Laurent Gbagbo a clairement perdu les élections et dans aucun pays du monde la cour constitutionnel n'a pour mission de retourner le sens du vote d'une élection. Au délà la crédibilité des institutions internationales, c'est tout l'avenir de la démocratie en afrique qui se joue dans le psychodrame ivoirien. Il faut éviter à tout prix que l'exemple ivoirien ne fasse jurisprudence ailleurs, dans ce cas n'importe quel président pourra invalider le scrutin dans les fiefs de son adversaire pour se proclamer vainqueur pour peu qu'il dispose d'un conseil constitutionnel aux ordres. La mobilisation ne doit pas faiblir et elle ne faiblira pas pour le triomphe de la démocratie et de la liberté!!

Écrit par : Edgar | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=e15710c7cbc813266Beaucoup d'erreurs dans les commentaires. La communauté internationale n'a pas été la première à proclamer les résultats. Il y a eu décompte de la CEI (qui organise l'élection dans tout le pays) et parallèlement de l'ONU selon les normes habituelles. Le Conseil Constitutionnel avait la possibilité de valider les résultats ou, selon l'article 64 du code électoral, en cas d'événements graves, de provoquer un revote sous 45 jours. Il n'a choisi aucune de ces options prévues par la loi. Il s'est simplement contenté d'annuler 640 000 bulletins dans 9 départements favorables à Ouattara et de proclamer Gbagbo Président à la place du vainqueur. Ce qui équivaut à étudier et rejeter 2200 procès verbaux en... deux jours. Il n'y a pas plus d'analyse à faire ici, c'est simplement absurde. La méthode étant relativement brutale (et évidemment conforme à aucun texte du Droit ivoirien), elle se dispense de plus de commentaires. Précisons quand même que c'est la même qui avait été employé 10 ans auparavant par le Général Gueï contre... Laurent Gbagbo.

Écrit par : Thomas Poirier | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=7cd559b585dc444acAvant tout un test pour la communauté africaine qui a part deux exceptions ( Gambie et Angola) parle pour la première fois d'une voix. En usurpant le droit ivoirien (l'article 64 prévoyait si litige il y avait un délai de 60 jours maximum pour refaire le second tour, mais le directeur de campagne de DIVO en a décidé autrement en invalidant 13% du scrutin en moins de 24 heures, là ou il fallait pour 100 personnes 3 jours pour vérifier les 20 000 PV) LG a tenté (pour la seconde fois après les élections de 2000) un second coup constitutionnel. Une dernière injure au record de participation d'une population qui a dit "OUI À 100% au changement".

La suite on la connaît, le voleur devient usurpateur et son clan s'accroche aux brindilles n'hésitant pas à jouer avec la vie des ivoiriens via des mercenaires libériens. Les PRO LG d'hier ne l'accepte plus, quand on bat et viols des femmes en Afrique ou quand on met des grenades dans les mosquées les plus indécis se souviennent qu'il sont d'abord africains et unis par la fraternité.

LG partira comme il est venu, ne laissant dans l'histoire qu'un nom de plus au CPI.
Le boulanger s'est étouffé dans sa farine.

Écrit par : Alain | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=bb17ff6d02ac493cbCe terme de "communauté internationale", et dont tout le monde se sert, n'est vraiment pas raisonnable, pas réaliste : tout n'est que lutte des pays les uns contre les autres, et des grandes multinationales aussi - ce qui ne coincide pas forcément -. C'est comme ça depuis toujours. Le commerce et la diplomatie sont la continuation de la guere par d'autres moyens, dirait Clausewitz ...
Cette guerre est la base du ... capitalisme (pardon pour le gros mot ! ).

Écrit par : JPL | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=ee9ed6117e648aee5Cette analyse est vraiment surprenante et dénote une méconnaissance de ce qui se passe sur le terrain. Les analyses depuis les bureaux sont toujours merveilleuses.
Mais qui a répondu aux interrogations des ivoiriens sur les fraudes du nord, le respect des procédures...
Personne
Résultat: la guerre!!!!!

Écrit par : BERNARD | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=2c0be097c06e16281On aura tout lu, tout vu et peut être vécu toutes les émotions avec cette énième crise ivoirienne consécutive à la proclamation des résultats de l’élection présidentielle du 28 novembre 2010. L’Union européenne qui n’est pourtant pas impliqué, au premier chef, dans l’élection ivoirienne vient de prendre des sanctions contre le président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire. Qui a été investi par le Conseil constitutionnel ivoirien, en toute conscience et en conformité avec les prérogatives que lui confère la constitution de ce pays. L’U.E a décidé du gel des avoirs des membres du régime de Laurent Gbagbo. La crise ivoirienne, dans laquelle, l’U.E s’invite à son aise est assez insolite. L’originalité de cette crise de trop se trouve dans la trouvaille de la communauté dite internationale ; qui se trouve être la France et un certain nombre d’organisations, internationales, régionales africaines et des pays occidentaux, qu’elle instrumentalise. Elle veut vaille que vaille imposer un président à la Côte d’Ivoire. Contre l’avis du Conseil constitutionnel ivoirien, seule institution habilitée, comme dans toutes les nations démocratiques, à proclamer un candidat vainqueur. En l’espèce, elle a déclaré le candidat Laurent Gbagbo, président de la République à l’issue du scrutin. Il n’en fallait pas plus pour déclencher la colère de la France et ses alliés ; qui avaient manifestement leur candidat (en l’occurrence Alassane Dramane Ouattara) avant l’élection. En dépit des déclarations officielles de l’Elysée tendant à faire croire que Paris n’avait aucun poulain. Et que la France entendait laisser faire le libre jeu de la démocratie. La rapidité de la condamnation de la décision du Conseil constitutionnel ivoirien et l’intensité des pressions exercées sur le régime du président Laurent Gbagbo par le président Nicolas Sarkozy et ses amis montrent bien, à l’évidence, que c’était un coup bien préparé. De toute évidence, la France n’est pas disposée à voir Laurent Gbagbo briguer un second mandat de 5 ans. Même s’il est le choix du peuple dans sa majorité. La France en a assez et s’est préparée par tous les moyens à faire partir celui qui est devenu son pire cauchemar, l’empêcheur de tourner en rond. Sinon comment comprendre qu’elle puisse s’accrocher à des résultats qu’elle sait provisoires. A savoir que ses résultats sont transitoires, temporaires ; elles sont admises en attendant autre chose, une confirmation ou non. Le problème, ce n’est pas tant qu’il s’agisse d’une Commission électorale indépendante mais du caractère imparfait de la décision rendue par Youssouf Bakayoko. Bien sûr ce caractère transitoire se trouve aggravé par le contexte dans lequel cette décision est rendue. Il est clair que le verdict de Bakayoko, le président de la Cei, est frappé d’une très grande suspicion et d’une invalidité quand cela est prononcé dans le Q.G du candidat Alassane Dramane Ouattara qu’il déclare vainqueur ; et que de surcroît, cela intervient hors délai, sans l’aval des autres commissaires de la Cei et en l’absence des représentants des partis politiques. Comme le stipule le code électoral. Ces faits qui sautent aux yeux et qui sont avérés n’ont jusque-là pas alerté la France et ses alliés. Qui font bien plus qu’un aveugle et un sourd dans cette crise ivoirienne. L’Union européenne a pris des sanctions contre les dirigeants de la Côte d’Ivoire en espérant que son poulain (Alassane Dramane Ouattara) soit désigné président. Bien avant, elle a crié en plein poumon sa rage de voir Laurent Gbagbo au Palais présidentielle ivoirien. L’Union Africaine et la Cedeao ont fait chorus avec elle. Et tout ceci dès l’annonce des résultats. Nous sommes peut être là en train de vivre un nouveau champ d’expérimentation qui consiste pour la France et ses alliés occidentaux (appelés la communauté internationale) à choisir les président africains. Par l’onction de l’Organisation des Nations Unis, instrumentalisée à travers ses fonctionnaires plus regardant sur les affaires ténébreuses que le respect des droits de l’homme et de la souveraineté des Etats africains. En tout cas, nous voilà prévenus. Les Africains doivent s’attendre à être privés des élections. La communauté internationale conduite par la France pourrait décider de désigner les présidents africains à sa guise. Allez-y comprendre quelque chose n

Serge Armand Didi sardidi@yahoo.fr

Écrit par : LPV | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=e46edd3530f85bb11Salut à tous!!!

rappelez-vous, quand on était tout petit, on faisait la "guerre" et le son de nos fusils et nos pistolets résonnait "GBA GBA......GBO, GBO....". voyez vous, cela résume un peu le caractère de ce monsieur. Ce monsieur n'est pas un démocrate, c'est plutôt un révolutionnaire. Il aime les troubles et fût le premier véritable opposant d'Houphouet Boigny. Depuis le multipartisme, ce monsieur à envoyer le désordre en CI. Il est le père des manifestations de rue et casses en CI. Il est resté dans sa logique et même son élection en 2000 en est un exemple palpable. Gbagbo est le désordre et aime le désordre, c'est dans le désordre qu'il trouve sa source d'inspiration. Plus les choses se mélangent, plus Gbagbo trouve des idées et s'enracine davantage. Par conséquent, évitons de lui en donner l'occasion.
Il va falloir trouver d'autres stratégies d'asphyxie financières et diplomatiques pour le faire partir. Plus il aura du mal à gérer l'économie ivoirienne, plus il précipitera son départ. C'est seulement sur ce plan que la communauté Internationale pourra le faire partir. En dehors de cette voie, Gbagbo restera le maitre du jeu car il excelle dans le désordre sur toutes ses formes.

MÉDITEZ BIEN LA DESSUS ET L'AVENIR NOUS LE DIRA.....

Écrit par : purs | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=80004129ee2f3f988Personnellement, je reproche à Gbagbo de soutenir les jeunes Patriotes et les milices xénophobes, de leur laisser tenir un discours menaçant, violent et guerrier, d'avoir même intégré dans son gouvernement leur chef complètement irresponsable, d'être resté déjà dix ans au pouvoir pour un mandat de 5 ans et d'avoir installé des institutions comme le conseil constitutionnel, totalement à sa botte, sans le moindre désir de démocratie.....
Pas étonnant qu'il se comporte comme un dictateur en herbe, assoiffé de pouvoir et irrespectueux des résultats des élections qui ont fini par avoir lieu malgré lui, avec toutes les précautions organisées et préparées depuis 5 ans pour qu'elles soient transparentes.
Alors si Gbagbo a été un temps démocrate, dix ans de pouvoir lui ont donné la grosse tête et sa position actuelle le rend totalement dangereux et irresponsable à l'image de son ministre "patriote".

Écrit par : Monod | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=aa640a7dc88440fb3svp laissez l'afrique liberez nous pardons et laissez le president trenquile sinon Dieu prendra soin de vous car si Dieu est pour nous qui sera contre nous?

Écrit par : andre | mardi, 21 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=6170c1e339df738afAu fait pourquoi le modérateur n'affiche t-il pas toutes les contributions?
Y a t-il une ligne éditoriale?

Écrit par : sfio | mercredi, 22 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=c97f06ce9cc114f68je pense a une autre solution: et si on reprenais depuis la commission independante( les consolidations) la communauté international fait venir les plus grand juriste pour y participer. consernant le conseil constitutionel: le responsable juridique de l'onu ,celui de la france, des usa, de l'ua , de la cedao formerons un college qui recevra les resultats provisoir et apres analyse dira le droit et la cote d'ivoire sera sauvé d'une guerre et la verité aura eclaté , puisque nous connaitrons a ce moment là nous aurons su qui est le president elu democratiquement. qu'en pensez vous??????????

Écrit par : DAGRI | mercredi, 22 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=a8a662c9618a5bb6cexcuse moi mais vous avez une analyse errone de la crise ivoirienne .parcque c ki se passe en cote d ivoire est une affaire de souverainete national dans laquelle une certaine communaute international veut bafouer.mais diantre quel est ce monde ou pour une question d interet on bafou les institutions d un etat.

Écrit par : louis14 | mercredi, 22 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=a8a662c9618a5bb6cexcuse moi mais vous avez une analyse errone de la crise ivoirienne .parcque c ki se passe en cote d ivoire est une affaire de souverainete national dans laquelle une certaine communaute international veut bafouer.mais diantre quel est ce monde ou pour une question d interet on bafou les institutions d un etat.

Écrit par : louis14 | mercredi, 22 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=c3f2d65a52f8b057cArticle partisan, partial et partiel. Article pro-impérialiste. Où était la Communauté internationale lorsque la dictature togolaise broie les Togolais depuis des décennies ? Lorsque les élections dans ce pays sont toujours fraudées ? Lorsqu'on y voit des urnes volées et les bulletins de votes détruits par la soldatesque ? Communauté internationale, qui es-tu ? Où es-tu ? Que vois-tu et que ne vois-tu pas ? Pourquoi tu choisis d'agir ici et feins de voir et d'agir là ? Quel est ton modus operandus ? Quels rapports officiels et officieux tu entretiens avec les intérêts économiques de ceux qui crient en ton nom et qui s'appelle Autorités françaises ou américaines ? Quelles pressions exerces-tu sur les roitelets de la CEDEAO ou de l'UA ? Compaoré est-il élu par les Burkinabés ? Faure gnassingbé estil élu par les Togolais ? Prouve-le, chère communauté internationale, sangsue des matières premières et autres richesses du sol et du sous-sol des pays d'Afrique maintenus dans la pauvreté et la dépendance par madame communauté internationale.
Communauté internationale raciste, méprisant la dignité des Africains. Prenez des sanctions contre Gbagbo. Faites semblant et ignorez les souffrances des Palestiniens, des Togolais, Burkinabés, Egyptiens, Gabonais et que sais-je encore ?
Je terminerai par quelques question sur les élections de la Côte d'Ivoire puisque c'est de la Côte d'Ivoire qu'il s'agit ici : Y a-t-il eu ou non des fraudes dans la zone tenue par les rebelles au nord de la Côte d'Ivoire ? Pourquoi la communauté internationale n'a-t-elle fait désarmer les rebelles au nord avant les élections ? La communauté internationale ne soutient-elle pas, dans cette affaire, les gens comme Ouattara qui ont perpétré un coup d'Etat et attenté aux institutions de la Côte d'Ivoire ? Et pourquoi ?

Écrit par : Eddy ! | mercredi, 22 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=468d78b8c8e9be9b6Mr Boniface vous me censurez pour avoir dit que la solution pour la Côte d'Ivoire, c'est l'utilisation de la force pour de débarrasser de Gbagbo. C'est curieux! Pourtant tout le monde le pense maintenant. Merci

Écrit par : Rebelde | mercredi, 22 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=9dae3ab092404aaa9le bilan des élections et la terreur qu'installe ouattara allassane
À / Cote D'Ivoire
Il serait aussi souhaitable qu’Amnesty enquête sur les exactions dont été victimes les militants et scrutateurs LMP lors du second tour dans le nord de la Côte d’Ivoire (voir les témoignages en vidéo) pour constater combien les élections y ont été libres et démocratiques :

* BOUAKE : Dars es SALEM : les soldats FAFN se sont rendus dans les bureaux de vote pour brutaliser les représentants du candidat LMP. C’est une situation qui s’est généralisée dans toute le ville de BOUAKE.
* le QG de BAMARO à BOUAKE à été attaqué, tout à été emporté, pillé et volé, les membres du QG ont été menacés de mort.
* BOUAKE : AIR France 1 : GBËKËKRO : DLC Mr BERTHE à été battu par les militants du RDR, les militants sont empêchés de voter.
* BOUAKE : BELLEVILLE : le listing est arraché aux représentants LMP dans les bureaux de votes.
* BOUAKE KONANKRO : EPP 1, 2, 3, les listing de CINQ bureaux de vote ont été arrachés par les soldats des FAFN et les militants du RDR.
* ZIKISSO : GODIEKO : Représentant LMP Alain GNAKALA a été tailladé à la machette par un militant du RDR.
* Koumassi / COLLEGE aliko : 21 bulletins de votes déjà cochés, les superviseurs empêchent les représentants LMP de vérifier les cartes d’électeurs.
* SAMATIGUILA : Kélébadougou : les chefs et les notables sont installés dans les bureaux de votes et empêchent les militants LMP de prendre part au vote.
* SAMATIGILA : tchessirika : le représentant LMP, Sindou Bamba a été attaqué en rentrant de Mafélé.
* Samatiguila : banagro : les dozos dans les bureaux de votes empêchent les militants LMP de voter.
* SEGUELA : MASSALA : accès aux bureaux de vote refusé aux représentants du candidat du LMP.
* MONONGO : S /P KOLIA : le petit frère du chef du village supervise le vote et oblige les électeurs à voter pour le RDR avec l’accord des soldats FAFN.
* KORHOGO : superviseurs du LMP ont été agressés dans TROIS centre de vote (Franco –Arabe, EPP Nalo Bamba, Nalo BAMBA) leurs motos ont été confisquées.
* KORHOGO : aux alentours de midi le Directeur de Campagne COULIBALY MAMOUROU, et le ministre lanciné GON ont dû sous la menace du RDR se réfugier à L’ONUCI, les représentants du candidats du LMP ont été molestés et chassés des bureaux de votes, leurs motos ont été arrachées.
* KANI : Collège Mawa Kone 2 : le RDR fait voter 200 personnes après 17H sans tenir compte des remarques des représentants LMP.
* DALOA : niboua : les jeunes du RDR ont tué deux personnes dont un représentant des forces de l’ordre.
* TORTYA : le DDC Koné Katina molesté et enlevé par les rebelles et pris en Otage dans leur camp.
* KOUTO : KONE Doféré menacé de lynchage avec sa suite composée d’une soixantaine de personnes, à besoin d’escorte pour sortir de Kouto.

Écrit par : Bisouk | mercredi, 22 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=1402ea7498535c3adC'est vraiment dommage ce qui se passe en ce moment en CI. J'atais moi même un supporteur de LG et j'aurais bien aimé qu'il gagne ce 2nd tour. Mais avec ce qu'il a fait, c'est une vrai honte. Il n'est pas sérieux ce monsieur. Je veux bien qu'on accuse la communauté internationale, mais franchement ivoiriens, ouvrons les yeux et voyons la vérité en fasse.

Écrit par : Kenz | dimanche, 26 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=1d31429c92fab3e77si seulement cet acharnement sur le president gbagbo, l'onu et la communauté international pouvaient le diriger contre le rechauffement climatique

Écrit par : tani | lundi, 27 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=375cbea10b674565fLa communauté internationale et satanique cherche à imposer un pharaon spirituel en CI. Je proclame selon Esaie ceci:

" Il arriva, du temps d'Achaz, fils de Jotham, fils d'Ozias, roi de Juda, que Retsin, roi de Syrie, monta avec Pékach, fils de Remalia, roi d'Israël, contre Jérusalem, pour l'assiéger; mais il ne put l'assiéger.
7.2
On vint dire à la maison de David: Les Syriens sont campés en Éphraïm. Et le coeur d'Achaz et le coeur de son peuple furent agités, comme les arbres de la forêt sont agités par le vent.
7.3
Alors l'Éternel dit à Ésaïe: Va à la rencontre d'Achaz, toi et Schear Jaschub, ton fils, vers l'extrémité de l'aqueduc de l'étang supérieur, sur la route du champ du foulon.
7.4
Et dis-lui: Sois tranquille, ne crains rien, Et que ton coeur ne s'alarme pas, Devant ces deux bouts de tisons fumants, Devant la colère de Retsin et de la Syrie, et du fils de Remalia,
7.5
De ce que la Syrie médite du mal contre toi, De ce qu'Éphraïm et le fils de Remalia disent:
7.6
Montons contre Juda, assiégeons la ville, Et battons-la en brèche, Et proclamons-y pour roi le fils de Tabeel.
7.7
Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Cela n'arrivera pas, cela n'aura pas lieu."

Au cas ou vous n'y comprendrez rien voici ce qui va se passer en Cote d'Ivoire de par l' Eternel des Armées:

14.1
L'Éternel parla à Moïse, et dit:
14.2
Parle aux enfants d'Israël; qu'ils se détournent, et qu'ils campent devant Pi Hahiroth, entre Migdol et la mer, vis-à-vis de Baal Tsephon; c'est en face de ce lieu que vous camperez, près de la mer.
14.3
Pharaon dira des enfants d'Israël: Ils sont égarés dans le pays; le désert les enferme.
14.4
J'endurcirai le coeur de Pharaon, et il les poursuivra; mais Pharaon et toute son armée serviront à faire éclater ma gloire, et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel. Et les enfants d'Israël firent ainsi.
14.5
On annonça au roi d'Égypte que le peuple avait pris la fuite. Alors le coeur de Pharaon et celui de ses serviteurs furent changés à l'égard du peuple. Ils dirent: Qu'avons-nous fait, en laissant aller Israël, dont nous n'aurons plus les services?
14.6
Et Pharaon attela son char, et il prit son peuple avec lui.
14.7
Il prit six cent chars d'élite, et tous les chars de l'Égypte; il y avait sur tous des combattants.
14.8
L'Éternel endurcit le coeur de Pharaon, roi d'Égypte, et Pharaon poursuivit les enfants d'Israël. Les enfants d'Israël étaient sortis la main levée.
14.9
Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux, les chars de Pharaon, ses cavaliers et son armée, les atteignirent campés près de la mer, vers Pi Hahiroth, vis-à-vis de Baal Tsephon.
14.10
Pharaon approchait. Les enfants d'Israël levèrent les yeux, et voici, les Égyptiens étaient en marche derrière eux. Et les enfants d'Israël eurent une grande frayeur, et crièrent à l'Éternel.
14.11
Ils dirent à Moïse: N'y avait-il pas des sépulcres en Égypte, sans qu'il fût besoin de nous mener mourir au désert? Que nous as-tu fait en nous faisant sortir d'Égypte?
14.12
N'est-ce pas là ce que nous te disions en Égypte: Laisse-nous servir les Égyptiens, car nous aimons mieux servir les Égyptiens que de mourir au désert?
14.13
Moïse répondit au peuple: Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l'Éternel va vous accorder en ce jour; car les Égyptiens que vous voyez aujourd'hui, vous ne les verrez plus jamais.
14.14
L'Éternel combattra pour vous; et vous, gardez le silence.
14.15
L'Éternel dit à Moïse: Pourquoi ces cris? Parle aux enfants d'Israël, et qu'ils marchent.
14.16
Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d'Israël entreront au milieu de la mer à sec.
14.17
Et moi, je vais endurcir le coeur des Égyptiens, pour qu'ils y entrent après eux: et Pharaon et toute son armée, ses chars et ses cavaliers, feront éclater ma gloire.
14.18
Et les Égyptiens sauront que je suis l'Éternel, quand Pharaon, ses chars et ses cavaliers, auront fait éclater ma gloire.
14.19
L'ange de Dieu, qui allait devant le camp d'Israël, partit et alla derrière eux; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux.
14.20
Elle se plaça entre le camp des Égyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était ténébreuse d'un côté, et de l'autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n'approchèrent point l'un de l'autre pendant toute la nuit.
14.21
Moïse étendit sa main sur la mer. Et l'Éternel refoula la mer par un vent d'orient, qui souffla avec impétuosité toute la nuit; il mit la mer à sec, et les eaux se fendirent.
14.22
Les enfants d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.
14.23
Les Égyptiens les poursuivirent; et tous les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers, entrèrent après eux au milieu de la mer.
14.24
A la veille du matin, l'Éternel, de la colonne de feu et de nuée, regarda le camp des Égyptiens, et mit en désordre le camp des Égyptiens.
14.25
Il ôta les roues de leurs chars et en rendit la marche difficile. Les Égyptiens dirent alors: Fuyons devant Israël, car l'Éternel combat pour lui contre les Égyptiens.
14.26
L'Éternel dit à Moïse: Étends ta main sur la mer; et les eaux reviendront sur les Égyptiens, sur leurs chars et sur leurs cavaliers.
14.27
Moïse étendit sa main sur la mer. Et vers le matin, la mer reprit son impétuosité, et les Égyptiens s'enfuirent à son approche; mais l'Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la mer.
14.28
Les eaux revinrent, et couvrirent les chars, les cavaliers et toute l'armée de Pharaon, qui étaient entrés dans la mer après les enfants d'Israël; et il n'en échappa pas un seul.
14.29
Mais les enfants d'Israël marchèrent à sec au milieu de la mer, et les eaux formaient comme une muraille à leur droite et à leur gauche.
14.30
En ce jour, l'Éternel délivra Israël de la main des Égyptiens; et Israël vit sur le rivage de la mer les Égyptiens qui étaient morts.
14.31
Israël vit la main puissante que l'Éternel avait dirigée contre les Égyptiens. Et le peuple craignit l'Éternel, et il crut en l'Éternel et en Moïse, son serviteur.

Écrit par : samuel | mardi, 28 décembre 2010 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=ec7b4096abeac508eLaurent Gbagbo est le vainqueur des elections en CI; vous le savez bien. LG n'a pas prolongé son mandat ce sont les rebelles d'Alassane Ouattara que vous soutenez qui ont coupé le pays en deux et refusait de désarmer.

LG a toujours démandé que les rebelles soit désarmés avant les elections, vous l'avez toujours accusé de refuser d'aller aux elections. On est allé à ces elections où les rebelles armés et la CEI acquise à Ouattara ont frabriqué une victoire à Ouattara en organisant une fraude à grande echelle.

Le conseil Cocnstitutionnel au nom des principes (contenu dans la constitution ...) de l'election démocratiques a annulé les fraudes et proclamé LG vainqueur.

Ouattara s'est auto proclamé, nous en CI c'est les resultats du conseil constitutionnel que nous considerons. Nous ne sommes pas une republique bananière. Ce n'est pas dans un hotel qui se trouve etre le QG de Alassane Ouattar qu'on proclame un président.

GBAGBO EST LE VAINQUEUR DE L'ELECTION VOUS N'ALLEZ PAS CHANGE LA DONNE MALGRE VOTRE ENTREPRISE D'INTOXICATION A TRAVERS VOS MEDIA; LA VERITE FINIT TOUJOURS PAR TRIOMPHE SUR LE MENSONGE

Écrit par : BERIKS | mardi, 04 janvier 2011 | Avertir le modérateur

avatar.php?gravatar_id=cb77a843425576950Quelle honte ! quelle contradiction !

On est prêt à tout pour libérer la Côte d’Ivoire d’un ''dictateur'' qui serait Laurent Gbagbo, parce que la France est un pays « des droits de l’homme »... mon œil!.

« Il faut respecter la volonté du peuple ! » «  On ne peut plus permettre à des individus de faire ce qu’ils veulent sur la vie des populations avec impunité »… bla, bla, bla...
« Il est temps que les africains apprennent ce que c'est que la démocratie »...
« Il est temps que les présidents africains arrivent au pouvoir grâce aux urnes »...
« Il est donc un devoir de sanctionner Gbagbo afin de donner l'exemple à suivre pour l'Afrique de demain »...

C'est donc dans cette perspective que la France, pays du grand exemple démocratique (seulement sur ses son territoire), est entrain de se battre bec et ongle pour détrôner SEM Laurent Gbagbo du lieu où les ivoiriens l'ont mis en le votant en majorité au deuxième tour des élections du 28/11/2010.
Mais, en attendant de trouver le moyen le plus moderne de perpétrer la colonisation, de nos jours (il ne faut tout de même pas oublier que cela n'est plus à la mode), c'est-à-dire, imposer sa volonté par des moyens contraignantes, légaux ou pas, à une nation souveraine ( la Côte d'Ivoire), voilà que les jeunes frères tunisiens, autres victimes de la FRANCAFRIQUE, sans préavis, en un temps quatre mouvements, détrônent un ''main-long'' de la FRANCAFRIQUE de leur pays, le conduisant jusqu'à la fuite, avec le grand, flagrant, désaccord des dirigeants français.

Pris au piège, les donneurs de leçons n’ont même pas fini de parler qu’en Tunisie, un vrai dictateur commence à réclamer ce qui lui est dû ; le titre de dictateur( en fait, c’est à lui et tout ceux qui se comportent comme lui qu’il faut attribuer ce nom).

Le problème en tout cela est que pendant que les ‘’démocrates ‘’ étaient en train de chercher les moyens de donner une ''leçon'' d’exemple à celui que eux appellent ‘’dictateur’’, il ne disaient rien à celui qui tuait vraiment, sans, aucune raison justifiable, des jeunes qui avaient faim et qui ont, quand même, ras-le-bol de se sentir pris au piège toute leur vie…

On criait ‘’ à la sorcière’’, en Côte d’Ivoire, pendant que le démon sévissait en Tunisie ; bientôt, d’autres démons seront découverts : ALGERIE, BURKINA, SENEGAL, LIBIE…

Que feront ces ‘’gendarmes’’ alors ? auront-ils assez de verges pour aller civiliser, encore une fois, l’Afrique ? d’autant plus que cela ne les arrange guère !
Comment pourront-ils dérober aux africains leurs biens si ces derniers finissent par se faire représenter par des dirigeants dignes ? je veux bien penser à Patrice Lumumba et bien d’autres personnes.
Hein?????????????

Écrit par : bonydeszebres | mardi, 18 janvier 2011 | Avertir le modérateur

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